THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

jeudi 27 septembre 2012

Michel Folco: Un Loup Est Un Loup et En Avant Comme Avant!

Et voici que je vais tenter de m'improviser critique littéraire.
He-Humm!!

Je viens de me taper quatre romans de Michel Folco (et j'en ai encore un en réserve). Je suis emportée, ravie, aux anges. Ça, c'est de littérature comme j'aime! J'irais même jusqu'à dire, au risque de me faire lancer des tomates, une lecture aussi jouissive que celle des Trois Mousquetaires. Voilà. Telle est mon opinion.

Les livres dont je vais parler aujourd'hui sont Un loup est un loup et En avant comme avant! En fait, le deuxième est la suite du premier. Et dieu merci (même si je suis athée), que je possédais le deuxième au moment où j'ai terminé le premier! Je ne sais comment j'aurais pu attendre de me rendre à la librairie la plus proche pour enfin pouvoir me plonger dans la suite de l'histoire!

En fait, ce n'est pas tant de l'histoire de ces livres dont j'ai envie de parler, mais plutôt de l'immense talent de Michel Folco. Il possède le don de rendre crédible l'incroyable. Ces récits sont rocambolesques à souhait, les personnages sont colorés, plus grands que nature mais en même temps tellement vrais et simples. Et tout ça dans un contexte historique dont on ne peut douter une seule seconde de la véracité des faits amenés par l'auteur. C'est tellement bien décrit, que l'on peut sentir, voir et même entendre! Quand il parle des loups, je n'ai aucun doute que l'auteur s'est documenté à fond pour nous décrire le comportement des meutes. Quand il décrit les personnages, on a l'impression d'être devant eux et de les sentir! Les croyances des gens de la France du 18e siècle sont décrites de façon à ce que nous ne puissions avoir aucun doute sur sur elles. Les bondieuseries étant très présentes à cette époque (et jusqu'à il n'y a pas très longtemps) et aussi les croyances au diable, sorcières et autres sornettes de l'époque, la vie des gens simples n'était pas de tout repos. Folco nous gâte avec des récits riches en faits historiques, tout en nous faisant rire et en nous tenant en haleine. Je n'aurais jamais pensé avoir de la sympathie pour quelqu'un qui apprivoise des rats!

Bref, dans ces deux romans, nous suivons le destin du jeune Charlemagne Tricotin de Racleterre du Rouergue, cinquième et non le moindre d'une fratrie de quintuplés (juste à me remémorer le contexte de la naissance des ces petits, j'en souris encore). Charlemagne est trop tout. Tout d'abord il parle trop fort, tout bébé il était celui des cinq qui pleurait le plus fort, il mange beaucoup plus que les autres, il est plus dégourdi et il semble avoir un don inné pour communiquer avec les animaux. De plus, il a le don de se mettre dans des pétrins divers, pour notre plus grand plaisir de lecteur, mais il s'en sort toujours grâce à sa seule ténacité. Comme il dit, une chance que je m'ai. Mais aussi grâce à ses frères et soeur, il ne faut pas oublier la fratrie!


Je passe les détails de l'histoire, tout d'abord parce qu'il y en a trop, et aussi parce qu'il faut les découvrir sous la plume de Michel Folco et non sur cette simili chronique littéraire. Tout ce que je peux dire, c'est que ces heures que je viens de passer à lire ces deux livres ont été du pur bonheur. J'ai oublié quelques repas, et je me suis endormie à des heures indues. Ça, c'est du plaisir!!

lundi 24 septembre 2012

La trayeuse pour messieurs

Vous ne direz pas que je ne fais pas mon possible pour vous faire perdre un peu de temps tout en ajoutant à votre culture générale.

Voici la toute dernière nouveauté chinoise, l'extracteur de sperme.
Cette toute nouvelle technologie se retrouve dans deux hôpitaux chinois afin de récolter le sperme des messieurs pour les banques de sperme et aussi pour mieux étudier les cas d'infertilité.

La "trayeuse" en question est ajustable à la hauteur de la virilité du patient, et peut aussi diffuser des images ou vidéos suggestives pour stimuler le p'tit monsieur dans sa tâche.

Veuillez zieuter la patente en question



C'est-y pas sexy, ça, comme invention?

Je ne sais trop comment les histoires d'hygiène sont traitées dans tout ça, mais avouez, hein, qu'on arrête pas le progrès!

lundi 10 septembre 2012

Étrange...

Je ne sais si cela vous arrive, parfois, de voir des visages dans des motifs divers, comme par exemple les marbrures des tuiles à plancher, les veinures de bois, les nuages, etc.
Moi ça m'arrive très souvent et depuis toujours. J'ai l'habitude de rencontrer ces faces à tout moment. 

Et hier, en me promenant en forêt à la recherche de champignons (que je n'ai pas trouvés), j'ai tressailli à la vue d'un visage prisonnier dans le creux d'un arbre. Et là, mon imagination s'est emballée en cherchant mille explications. Que s'est-il passé pour que ce gnome (ou peut-être était-ce un enfant?) se retrouve enfermé à jamais dans le creux de cet arbre? Qui a jeté ce sort? Pourquoi?
Voilà un beau sujet pour un(e) romancier(ère)!




Puis, bredouille, j'ai pris le chemin de la maison, lorsque sur un des petits chemins menant au village, j'ai rencontré un troupeau de vaches Highland. Comme d'habitude je suis sortie de la voiture la caméra à la main pour tenter d'immortaliser quelques visages bovins.

Et voilà la face de vache que j'ai aperçue...

Non mais c'est quoi, c'te paire de cornes?
Un téléphone bovin?

Vivement le retour à la maison!!

lundi 3 septembre 2012

Expo Brome : Jour IV

Dernière journée.
Nous sommes arrivés sur place en début d'après-midi, dans le but de voir la compétition de Tire de chevaux.

Au moins, dans cette compétition, les bêtes avaient l'air d'avoir du fun!
Aussitôt attachées à la charge de poids, elles s'élançaient vers l'avant. Parfois, les hommes avaient de la difficulté à les attacher, tellement elles piaffaient et partaient avant d'être complètement arrimées au traîneau!

La force de ces percherons (et même des petits chevaux) est assez impressionnante!
Quand nous sommes arrivés, ils en étaient à une charge de 7000 livres. Nous avons quittés alors qu'ils étaient rendus à 10,000 livres. Jusqu'où se rendaient-ils? Je ne sais pas. Chose certaine, je n'aurais pas aimé voir un cheval se blesser. Mais j'ai remarqué que quand la charge était trop lourde pour eux, ils arrêtaient de forcer. Sage décision, malgré ce que leur propriétaire pouvait en penser!




Et maintenant, avec les petits chevaux. Évidemment, ça en prend quatre, au lieu de deux percherons.



Et ainsi de suite, en ajoutant 1000 livres à la fois...

Après ces exploits de muscles, nous sommes retourner voir les poules et lapins.
Encore une fois, que de variété dans les espèces!








Ouais bon... je ne sais quelle race, je m'en fout un peu. Mais quel air! Ne l'avoir vu de mes yeux, je n'aurais jamais cru que cette bête existe vraiment!


Pas pu m'empêcher de filmer



En voici un autre dont je n'ai pas pu prendre une photo décente. C'est que ça bouge continuellement, cette tête-là!



Quelle crête! 




Ce petit dormait littéralement debout. J'pense qu'il en avait ras le ponpon de la foire!


Au final, ce fut une expérience qui m'a ouvert l'esprit sur un autre monde. J'ai eu plusieurs moments de malaises, à toutes les fois que je sentais l'animal malheureux. Bien que les notions de bonheur chez l'animal font l'objet de bien des débats philosophiques, j'aime pas voir un animal dans une position non naturelle pour lui. La parade des animaux ne fut pas un moment de joie pour moi, bien que l'assistance semblait apprécier à fond.

Quand on s'est informé sur les dimensions quasi surnaturelles du pis des vaches en jugement, on a appris que les vaches devaient paraître pleines devant les juges afin qu'ils puissent évaluer leur capacité de production de lait. Les vaches sont traites habituellement aux 12 heures. Dépendamment de l'heure de la compétition, certaines doivent patienter jusqu'à 14, voire 15 heures avant de se faire traire! Aïe! L'inconfort doit être insoutenable! En plus, elles doivent marcher dans cet état! J'ai trouvé ça vraiment triste.

Par contre, en jasant avec certains éleveurs, on a pu rencontrer des gens vraiment soucieux du bien-être de leurs animaux. Certains refusent de présenter leurs bêtes dans les compétitions laitières pour ne pas leur imposer ces souffrances. Ils se contentent de montrer leur génisse, ce qui n'impose pas d'inconfort à leurs bêtes. Elles doivent simplement s'acclimater au bruit et au va et vient des gens, car nous pouvions circuler comme bon nous semblait dans les étables et écuries.

J'en ressors avec un grand sentiment de respect décuplé envers ces animaux qui doivent composer avec les exigences humaines. Ce sont des sacrificiés.

Non mais... du lait!
Pensez-y, l'humain est le seul mammifère sur terre à encore boire du lait à l'âge adulte!
C'est quoi la joke?
Et puis encore, il ne boit même pas du lait humain, mais celui d'une autre espèce!
Le lait est un liquide protéiné qui sert à la croissance des petits de chaque espèce.
Nous faisons boire à nos enfants un liquide qui sert à engraisser un veau en quelques mois.
C'est quand même assez gros, un veau...

Mais bon...

Je me contenterai de continuer à aller visiter les vaches dans les champs, là où je sais qu'elles sont le mieux.

dimanche 2 septembre 2012

Expo Brome : Jour III




Voilà qui met un peu le ton.
Aujourd'hui, outre les bovins, nous avons assisté à quelques compétitions impliquant les chevaux.

Ce n'est pas mon truc de m'asseoir sur un animal pour le diriger selon mon bon vouloir, mais force est d'admettre que ce mode de locomotion fut plutôt utile dans les siècles passés. Je n'ai pas pris beaucoup de photos de ces compétitions... oups.

Par contre, au programme aujourd'hui fut "La Grande Parade" impliquant autant la machinerie que les animaux.

Voici un exemple de machinerie, pour dire que j'en présente au moins une machine!

Bon c'est fait... maintenant, place aux animaux!





Quand j'ai vu ce monsieur avec ses deux boeufs, je me suis mise à chanter la complainte du marchand de boeufs dans Astérix!

Et voici les alpagas! Drôles de bêtes!

Les percherons. Les chevaux ne sont pas vraiment mon truc, mais de toutes les races, j'aime beaucoup ces gigantesques bêtes.





Et bien sûr, les petits chevaux fancy.





Toutes les carrioles attendent leur tour.




Après la parade des animaux, nous sommes allé dans les bâtiments zieuter les espèces que nous n'avons pas vues défiler.
Et voilà que je ne penserai plus jamais aux moutons de la même manière...

Je n'ai pas demandé d'explication concernant cette mascarade, mais je présume que ces bêtes sont ainsi affublées parce qu'elles viennent de se faire tondre... mais pourtant, il ne faisait pas froid, loin de là!



Que d'espèces!

Belles cornes!

Les fameux alpagas. Trop mignon comme bête! J'en veux un!

Et voilà la fin de cette troisième journée de foire agricole.



samedi 1 septembre 2012

Expo Brome : Jour II

Sur un mode un peu plus relax aujourd'hui (j'ai dormi une super nuit d'environ 10 heures), nous nous sommes présentés à la foire vers midi. En ce beau samedi de début de septembre, il y avait déjà une foule présente sur les lieux. Les manèges étaient tous en activité, et les enfants étaient présents partout sur le site.

Voici le genre de manège dans lequel JAMAIS vous ne me verrez!
Ce n'est qu'un petit manège de foire mobile, je le sais, mais l'idée de me faire virer le coeur ne me plaît pas du tout!! À aucun prix!

Petits et grands s'en donnaient à coeur joie!


Et bien sûr, il y a ces stands de jeux d'habileté où vous pouvez gagner des horreurs de toutous en peluche aux couleurs les plus criardes les unes que les autres.

Dans un tout autre ordre d'idées, nous avons assisté au jugement des vaches laitières de races Jersey, Ayrshire et Holstein.

D'ailleurs, voici une Holstein en train de se faire faire une beauté.


Non, ce n'est pas un instrument de torture, malgré les apparences.
Cette belle Holstein est en train de se faire faire une beauté. On peut apercevoir quelqu'un en arrière en train de travailler fort sur son arrière-train.

Là. On voit un peu mieux.
Oui je sais, moi aussi je préfère les voir à l'air libre, le derrière enduit de bouse et des mouches plein le visage. Mais bon... comme on dit, "sois belle et tais-toi"! 

Ici, une belle Ayrshire en train de se faire coiffer le bout de la queue.

Celle-là semblait plutôt intriguée par ma caméra.

Jugement des Ayrshire
(du lait entre 3.75 à 4% de gras)


Jugement des Jersey
(elles sont plus petites, mais produisent du lait de 5% de gras, meilleure qualité surtout pour la crème)




Jugement des Hosltein
(les plus grandes, avec du lait de 3,25 de gras)

La parade des Holstein


Grrrrr! 


Plus tard, nous nous sommes déplacés vers les gradins pour le jugement des chevaux.
Ici, les carioles tirées par des paires de chevaux. 


Il y a eu plusieurs catégories de compétions chevalines, mais ma caméra était à plat.
Et nous n'étions pas assez bien placés pour capturer l'essence de ces compétitions.
J'espère donc faire mieux pour les deux jours à venir.