THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

lundi 31 décembre 2012

BONNE ANNÉE GRAND NEZ!


Ben oui, c'est ça... whatever!



Bonne année à toutes et tous! 
Du bonheur, de l'amour, des rires, de belles aventures, de beaux défis, et des opportunités d'être fiers de vous en vous couchant le soir! Aimez vous vous-mêmes, et la suite suivra...

XXX
(profitez-en, La Bloggia est pas sentimentale souvent!!)
;¬)

mercredi 26 décembre 2012

Un bon p'tit café?

Vous avez fait des excès en fêtant Noël hier? Vous vous sentez vaseux et out of this world? Y'a rien comme une bonne tasse de café de qualité pour vous remettre les yeux en face des trous. Pas de l'eau brune, pas de l'imitation de supposé café acheté en épicerie, là! Oh, que non! Du vrai bon café rare et cher. En direct de l'intestin d'un éléphant. Ouais. Du Black Ivory, rien de moins! Sortez vos bidous, parce que c'est pas donné. Mais mmmmh, c'est apparemment excellent! Non, je n'y ai pas encore goûté, j'attends que vous le fassiez et m'en donniez des nouvelles. Car moi, le fruit de la macération d'un estomac d'éléphant, et bien... bof... j'sais pas, mais j'ai comme une petite réticence.


dimanche 23 décembre 2012

Bric-à-brac d'un autre temps

En marchant dans le centre de Tarpon Springs aujourd'hui, il y avait cet antre du n'importe quoi avec vitrine sur rue. Jamais vu autant d'objets aussi variés qu'inutiles au même endroit. Mais pour la fouineuse que je suis, j'ai passé un merveilleux moment! Mon cerveau n'a enregistré qu'une infime partie de cet amoncellement de gugusses d'un autre temps, même si j'en ai fait le tour deux fois en tentant de me concentrer sur chaque présentoir. Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre quelques photos à l'improviste...

Ça, c'est un exemple des quelques dizaines d'alcôves dédiés à la bébelle.

Ici, quelques ensembles salière-poivrière. J'ai été surprise de les voir sur la même étagère, car en général il n'y a aucune logique de classement dans ce commerce. Le chapeau de cowboy usagé peut très bien accompagner une vieille poupée victorienne, elle même entourée de vieux fers à repasser ou de têtes d'animaux empaillés.

Parlant d'animaux empaillés, c'est pas joli, ça? Remarquez la petite patte à l'envers pour faire office de crochet à manteau, à chapeau, à parapluie, ou même à carabine! Pourquoi pas! Nous sommes aux States, après tout!

Mais il y a aussi de la place pour l'élégance! Ce beau p'tit casque fleuri est d'un chic fou et suranné sur cette tête élégante de madame stone. Et il y a tout plein de p'tits bijoux de mode comme celui-ci. Sans blague, si je travaillais dans le milieu du théâtre ou du cinéma, je saurais où aller chercher mes accessoires! Il y a toute une panoplie de petits sacs à main super glamour, en direct des années 20!

Ça, c'est en plein le genre de truc qui me faisait faire des cauchemars à plus finir, quand j'étais petite. Non, mais regardez-moi ces marionnettes! Faut être sadique pour créer des divertissements pour enfant pareils! J'ai été traumatisée pendant des années juste à cause d'une poupée Raggedy Ann! Qui ne m'appartenait même pas, en plus.

C'est laid, han? J'ai beau aimer les vaches, je ne suis pas arrivée à apprécier cet objet. Si vous cherchez un cadeau à me faire, veuillez passer à autre chose...

Place à l'érotisme! Ce qui m'a surtout frappée dans ce petit kit sexy, c'est la perruque juquée directement sur le mognon du cou du mannequin. Ce souci du détail m'a presque émue. Presque...

L'étalagiste en moi a été impressionnée par cet effort d'agencement. Remarquez l'harmonie des couleurs et la dynamique des formes! Wouh! 

Modification (24-12-12) : Non, ce n'est pas un support à pinceau, ce que j'ai cru hier, mais une théière!!
Même le nez collé dessus, au magasin, je ne l'avais pas réalisé tellement j'étais subjuguée par le "design" de l'objet.

Et voici le seul objet bovin digne de ce nom, de toute la boutique. Et probablement un des bibelots le plus cher. C'est un  Lladro de $595.00. On ne rit plus, là.

Hey, je ne me tiens pas n'importe où, moi!

samedi 22 décembre 2012

J'pense que Noël s'en vient...

J'dis ça de même... une impression que j'ai quand je rentre à la maison...





Et non, ce n'est pas chez moi!

C'est sur une rue voisine. Difficile d'oublier que nous sommes en décembre, même si il n'y a pas de neige pour nous le rappeler! De toute façon, si ce décor avait été monté au Québec, je pense que toutes ces bébelles seraient ensevelies profondément sous le poids de la neige à l'heure qu'il est!

Mes photos sont toutes floues car je n'avais rien pour stabiliser mon appareil, mais je crois que l'on peut imaginer ce que ce voisin enthousiaste a essayer de créer...

mercredi 19 décembre 2012

Ainsi va la vie

Bon, j'ai pu régler mon problème de downloadage de photographies sur mon ordi!
Alors voici un bref résumé.

Ceci est l'après coucher de soleil que nous avons eu ce soir, de la fenêtre de la salle à dîner.
La photo ne rend pas justice à la grandiosité de l'évènement, mais bon... on fait ce que l'on peut avec la caméra que l'on a! 
Je songe sérieusement à upgreader ma caméra. Je désire un modèle avec un zoom assez indiscret, et une rapidité de focussage à dérouter n'importe quel volatile à portée de lentille. Toutes les suggestions en la matière sont les bienvenues, car je n'y connais que dalle.

Voici des photos prises lors d'une randonnée en kayak il y a quelques jours. On peut voir que les cormorans sont hyper heureux que des humains aient confectionné des quais. Ils peuvent s'y percher et attendre je ne sais quoi. Il y en a qui s'envolent, et d'autres viennent prendre leur place. Certains sont là les ailes grande ouvertes et se font sécher au soleil. Je ne connais pas ces bestioles... faudra que je les observe de plus près pour les comprendre.

Ça, ce sont les maisons sur la rue derrière où nous habitons cet hiver. Ils ont une vue directe sur le Golfe du Mexique. Nous aussi, mais il y a quelques lagoons entre nous et le Golfe. Ce que j'aime bien, car il y a des poissons qui sautent, et plusieurs oiseaux aquatique qui sont là à attendre que la nourriture se présente à leur bec. J'aime bien les observer de nos fenêtres.

À part tout ça, j'adore la spanish moss. Si c'était comestible, j'en aurais toute une indigestion! Mais ce n'est pas le cas, et je ne me lasse pas de voir ces guirlandes naturelles dans les arbres. Mille fois plus beau que les présumés "glaçons" artificiels que l'on met sur nos arbres de Noël! Dans le sud, c'est Noël à l'année grâce à la spanish moss!

Bon... un peu creepy, mais j'aime beaucoup. Faut dire que c'est l'hiver actuellement, et que les arbres sont plutôt avares en feuillage.

Je saurai bien trouver d'autres sujets plus extravertis!

samedi 8 décembre 2012

Adieu, veau, VACHE, cochon...

Hi, everybody! (if there is still someone reading this blog...)

J'ai quitté mes contrées nordiques pour la Floride! Histoire de voir si les contrées chaudes et ensoleillées vont aider ma santé à prendre du mieux. Entre temps, je dois dire que pour le moral, c'est magique! Comme rien n'est parfait dans la vie, je trouve qu'il manque de vaches par ici, mais bon... je saurai patienter jusqu'au retour au Québec, dans cinq mois. Et oui, je passe l'hiver au soleil!

Alors je devrai jeter mon dévolu sur les lézards, les aigrettes et autres bestioles locales. Malheureusement, aucune n'a les yeux aussi doux que mes vaches!

Changement d'à propos, j'écoute en ce moment l'émission radio de Monique Giroux à Espace Musique de Radio-Canada (vive internet!) et je découvre une chanteuse qui me bouleverse beaucoup par sa voix atypique. Il s'agit d'Imany, que je classerais dans le même registre que Tracy Chapman et Joan Armatrading. J'aime!

Donc, parlant de vaches, j'ai dans l'ordi autour de 800 photos de vaches photographiées avec amour par moi-même, et j'ai apporté ici un kit réduit de peinture et de toutes petites toiles afin de poursuivre une série de portraits bovins entamée il y a deux ans. Nous verrons ce qu'il adviendra!

En attendant, voici ce que j'ai pu photographier ici.



En y regardant bien, vous y verrez deux hiboux (bijoux, cailloux, genoux) sur les branches de ce pin parasité de spanish moss.

En voici un



Et en voici un autre


Et il y en avait un troisième sur un autre pin à proximité. J'ai cru comprendre qu'il s'agit de la femelle, du mâle et de leur rejeton de l'année dernière qui devrait être déjà parti faire sa vie ailleurs, mais qui se refuse à quitter le nid familial. Le couple s'apprête à donner vie encore une fois, mais le rejeton (que l'on a tout de suite nommé Tanguy) est un empêcheur de tourner en rond. Tous les soirs on les entend se réveiller. Hoooou-hou-hou-hou pour les parents, et un espèce de son entre la corneille étranglée et un chat coincé dans un moteur pour le jeune. Histoire à suivre... (bien évidemment, ces photos n'ont rien à voir avec celles de Remo Savisaar, surtout celle de son hibou gris!)

Puis, il y a ces petits coquins qui se retrouvent partout. Si on ne fait pas attention, on peut les ramener avec nous à la maison tellement ils sont prompts à se faufiler dans nos sacs et bagages!



Et des oiseaux aquatiques que j'ai trouvé perchés dans des arbres (?!?)





Ben voilà, cela fera pour aujourd'hui. Au fur et à mesure de mes découvertes, j'en publierai les résultats ici.

mardi 20 novembre 2012

À chacun sa logique...


- Faudrait peut-être ralentir un peu, parce que si on frappe un chevreuil à cette allure, on risque de ne pas être beaux à voir après...

- Bon ben j'vais accélérer, comme ça on va passer avant qu'il ne sorte du bois.

- ...

- :-)


dimanche 18 novembre 2012

Musique de Montréal (ou presque)

Oh my!! Je viens de passer une autre soirée à me gaver des vidéos de Led Zeppelin et de Robert Plant. Je ne m'en lasserai jamais, j'en ai bien peur!

Parallèlement à cela, j'ai exploré la musique de Montréal sur mon site de prédilection: Bandcamp

J'y ai découvert entre autres, la musique de Half Moon Run. La voix du chanteur, Devon Portielje, se situe entre celle de Bono et de Robert (Robert Plant). Je ne m'en peux plus de bonheur! Et tout ça sur fond de bonne musique rock, tantôt transcendante, tantôt plutôt mainstream, mais tant que la voix est bonne, on s'en fout n'est-ce pas? Après y avoir regardé de plus près, ils ne sont même pas de Montréal!! Ils ont simplement enregistré leur cd ici. Ils sont de l'Ontario. Mais maudite bonne musique quand même!!

Je les adopte! Et vous?

dimanche 11 novembre 2012

Promenade dominicale

En ce splendide dimanche après-midi, mes pas m'ont menée jusqu'au Vieux-Montréal.
Il y avait quelques autres passants, quelques touristes et des petites familles. Nous étions très, très loin de l'effervescence des beaux jours d'été, mais il faisait bon y marcher bien emmitouflé, le nez au soleil.

Parlant soleil, je l'ai surpris en train d'essayer de se tenir en équilibre sur le bout d'un clocher.

Quelque pas plus en avant, il m'espionnait par une des ouvertures de cette coupole, pendant que Jésus gérait le trafic aérien. 

Structure décorative du Vieux-Port de Montréal. J'aime bien. Joli rappel des bateaux à voiles des premiers jours de la ville. 

J'ai été surprise de voir qu'il restait encore beaucoup de feuilles dans les arbres à Montréal! 

Ces vieux édifices ont été réadaptés au goûts du jour, car on peut y voir deux terrasses sur les toits.

Et voilà!
Comme il fait noir de plus en plus tôt, je suis rentrée à l'appartement de bonne heure, bien heureuse d'avoir pu profiter un peu de cette belle journée.

mardi 6 novembre 2012

jeudi 1 novembre 2012

Des champs au chant

Eh ben! Internet est vraiment imprévisible!

Je regardais bien tranquillement des chroniques vidéo sur les races de vaches du Québec présentées par l'émission La Semaine Verte de la chaîne Radio-Canada, et alors que j'en étais rendue à visionner celle portant sur la race Blonde d'Aquitaine, paf! je me suis retrouvée à être connectée en direct sur la chaîne radio d'Espace Musique, toujours de Radio-Canada. Au lieu de voir ces belles blondes, j'ai entendu la voix de Sandrine Piau interprétant l'air de Pamina de la Flûte Enchantée de Mozart.








Coup de foudre total! C'est la pièce No.3 de ce CD

Après une brève recherche, je constate que Sandrine Piau n'est ni blonde, ni d'Aquitaine. Je ne sais si elle possède un corps remarquablement long et musclé, une robe d'un beau blond, uni, la tête parfaitement découpée ainsi qu'un museau et des lèvres roses. Quant à ses cornes retroussées en forme de lyre, ça peut être pratique pour s'accompagner au chant, mais je ne les ai point aperçues sur les photos. Chose certaine, je crois l'aimer presque autant que l'objet initial de ma recherche. Du moins dans la pièce diffusée. C'est pas peu dire!

vendredi 12 octobre 2012

Phases et cycles

Je traverse des phases. Je ne suis pas du genre à carburer au même carburant pendant très longtemps. Par contre, il y a des cycles. Et je reviens au vieux carburant, comme si c'était encore plus nouveau.

Il fut un temps où j'écrivais ici à fond la caisse. Je me souviens même m'être retenue pour ne pas publier plus, des fois que je passerais pour une "pas de vie". Ben oui... ça a l'air que l'opinion des autres a du poids malgré mon sentiment de liberté légitime. Comme si la pensée de quelqu'un d'autre pouvait avoir une influence sur mes actes. Pffft! C'est fou ce que l'on peut s'imaginer! Dans un sens, faut se croire important rare pour penser que les autres ont de quoi à penser sur soi! Mais... si on se pense vraiment important, a-t'on matière à se soucier de l'opinion des autres? M'enfin... j'sais même pas pourquoi je m'enlise dans ces pensées sans fond.

Je disais donc qu'il y a des cycles dans ma vie. Il y a eu la période peinture, puis la période écriture, puis la période lecture, puis la période collage, puis la période malade, puis la période légume, puis la période lecture, puis la période peinture, puis...

Qui vivra verra.

Je ne suis pas constante. Je ne saurais même pas me définir. Sommes-nous supposés être les mêmes du début à la fin? Quand je lis ou je regarde des documentaires sur la vie de quelqu'un, je constate que ces personnes avaient un même but tout le long de leur vie. Elles étaient constantes, fidèles à elles-même.

Ben c'est pas mon cas. Ou peut-être un tout petit peu car mes cycles me rattrapent à un moment donné. J'ai l'impression d'être un tout petit peu tout, mais pas assez pour le mentionner.

Si vous aviez à vous définir, quelle case cocheriez-vous dans un questionnaire? Ou quel terme emploieriez-vous pour vous présenter? Comment devriez-vous être reconnu?

Oh, et puis... est-ce vraiment important? J'suis fatiguée... j'vais aller me coucher encore un peu...

jeudi 27 septembre 2012

Michel Folco: Un Loup Est Un Loup et En Avant Comme Avant!

Et voici que je vais tenter de m'improviser critique littéraire.
He-Humm!!

Je viens de me taper quatre romans de Michel Folco (et j'en ai encore un en réserve). Je suis emportée, ravie, aux anges. Ça, c'est de littérature comme j'aime! J'irais même jusqu'à dire, au risque de me faire lancer des tomates, une lecture aussi jouissive que celle des Trois Mousquetaires. Voilà. Telle est mon opinion.

Les livres dont je vais parler aujourd'hui sont Un loup est un loup et En avant comme avant! En fait, le deuxième est la suite du premier. Et dieu merci (même si je suis athée), que je possédais le deuxième au moment où j'ai terminé le premier! Je ne sais comment j'aurais pu attendre de me rendre à la librairie la plus proche pour enfin pouvoir me plonger dans la suite de l'histoire!

En fait, ce n'est pas tant de l'histoire de ces livres dont j'ai envie de parler, mais plutôt de l'immense talent de Michel Folco. Il possède le don de rendre crédible l'incroyable. Ces récits sont rocambolesques à souhait, les personnages sont colorés, plus grands que nature mais en même temps tellement vrais et simples. Et tout ça dans un contexte historique dont on ne peut douter une seule seconde de la véracité des faits amenés par l'auteur. C'est tellement bien décrit, que l'on peut sentir, voir et même entendre! Quand il parle des loups, je n'ai aucun doute que l'auteur s'est documenté à fond pour nous décrire le comportement des meutes. Quand il décrit les personnages, on a l'impression d'être devant eux et de les sentir! Les croyances des gens de la France du 18e siècle sont décrites de façon à ce que nous ne puissions avoir aucun doute sur sur elles. Les bondieuseries étant très présentes à cette époque (et jusqu'à il n'y a pas très longtemps) et aussi les croyances au diable, sorcières et autres sornettes de l'époque, la vie des gens simples n'était pas de tout repos. Folco nous gâte avec des récits riches en faits historiques, tout en nous faisant rire et en nous tenant en haleine. Je n'aurais jamais pensé avoir de la sympathie pour quelqu'un qui apprivoise des rats!

Bref, dans ces deux romans, nous suivons le destin du jeune Charlemagne Tricotin de Racleterre du Rouergue, cinquième et non le moindre d'une fratrie de quintuplés (juste à me remémorer le contexte de la naissance des ces petits, j'en souris encore). Charlemagne est trop tout. Tout d'abord il parle trop fort, tout bébé il était celui des cinq qui pleurait le plus fort, il mange beaucoup plus que les autres, il est plus dégourdi et il semble avoir un don inné pour communiquer avec les animaux. De plus, il a le don de se mettre dans des pétrins divers, pour notre plus grand plaisir de lecteur, mais il s'en sort toujours grâce à sa seule ténacité. Comme il dit, une chance que je m'ai. Mais aussi grâce à ses frères et soeur, il ne faut pas oublier la fratrie!


Je passe les détails de l'histoire, tout d'abord parce qu'il y en a trop, et aussi parce qu'il faut les découvrir sous la plume de Michel Folco et non sur cette simili chronique littéraire. Tout ce que je peux dire, c'est que ces heures que je viens de passer à lire ces deux livres ont été du pur bonheur. J'ai oublié quelques repas, et je me suis endormie à des heures indues. Ça, c'est du plaisir!!

lundi 24 septembre 2012

La trayeuse pour messieurs

Vous ne direz pas que je ne fais pas mon possible pour vous faire perdre un peu de temps tout en ajoutant à votre culture générale.

Voici la toute dernière nouveauté chinoise, l'extracteur de sperme.
Cette toute nouvelle technologie se retrouve dans deux hôpitaux chinois afin de récolter le sperme des messieurs pour les banques de sperme et aussi pour mieux étudier les cas d'infertilité.

La "trayeuse" en question est ajustable à la hauteur de la virilité du patient, et peut aussi diffuser des images ou vidéos suggestives pour stimuler le p'tit monsieur dans sa tâche.

Veuillez zieuter la patente en question



C'est-y pas sexy, ça, comme invention?

Je ne sais trop comment les histoires d'hygiène sont traitées dans tout ça, mais avouez, hein, qu'on arrête pas le progrès!

lundi 10 septembre 2012

Étrange...

Je ne sais si cela vous arrive, parfois, de voir des visages dans des motifs divers, comme par exemple les marbrures des tuiles à plancher, les veinures de bois, les nuages, etc.
Moi ça m'arrive très souvent et depuis toujours. J'ai l'habitude de rencontrer ces faces à tout moment. 

Et hier, en me promenant en forêt à la recherche de champignons (que je n'ai pas trouvés), j'ai tressailli à la vue d'un visage prisonnier dans le creux d'un arbre. Et là, mon imagination s'est emballée en cherchant mille explications. Que s'est-il passé pour que ce gnome (ou peut-être était-ce un enfant?) se retrouve enfermé à jamais dans le creux de cet arbre? Qui a jeté ce sort? Pourquoi?
Voilà un beau sujet pour un(e) romancier(ère)!




Puis, bredouille, j'ai pris le chemin de la maison, lorsque sur un des petits chemins menant au village, j'ai rencontré un troupeau de vaches Highland. Comme d'habitude je suis sortie de la voiture la caméra à la main pour tenter d'immortaliser quelques visages bovins.

Et voilà la face de vache que j'ai aperçue...

Non mais c'est quoi, c'te paire de cornes?
Un téléphone bovin?

Vivement le retour à la maison!!

lundi 3 septembre 2012

Expo Brome : Jour IV

Dernière journée.
Nous sommes arrivés sur place en début d'après-midi, dans le but de voir la compétition de Tire de chevaux.

Au moins, dans cette compétition, les bêtes avaient l'air d'avoir du fun!
Aussitôt attachées à la charge de poids, elles s'élançaient vers l'avant. Parfois, les hommes avaient de la difficulté à les attacher, tellement elles piaffaient et partaient avant d'être complètement arrimées au traîneau!

La force de ces percherons (et même des petits chevaux) est assez impressionnante!
Quand nous sommes arrivés, ils en étaient à une charge de 7000 livres. Nous avons quittés alors qu'ils étaient rendus à 10,000 livres. Jusqu'où se rendaient-ils? Je ne sais pas. Chose certaine, je n'aurais pas aimé voir un cheval se blesser. Mais j'ai remarqué que quand la charge était trop lourde pour eux, ils arrêtaient de forcer. Sage décision, malgré ce que leur propriétaire pouvait en penser!




Et maintenant, avec les petits chevaux. Évidemment, ça en prend quatre, au lieu de deux percherons.



Et ainsi de suite, en ajoutant 1000 livres à la fois...

Après ces exploits de muscles, nous sommes retourner voir les poules et lapins.
Encore une fois, que de variété dans les espèces!








Ouais bon... je ne sais quelle race, je m'en fout un peu. Mais quel air! Ne l'avoir vu de mes yeux, je n'aurais jamais cru que cette bête existe vraiment!


Pas pu m'empêcher de filmer



En voici un autre dont je n'ai pas pu prendre une photo décente. C'est que ça bouge continuellement, cette tête-là!



Quelle crête! 




Ce petit dormait littéralement debout. J'pense qu'il en avait ras le ponpon de la foire!


Au final, ce fut une expérience qui m'a ouvert l'esprit sur un autre monde. J'ai eu plusieurs moments de malaises, à toutes les fois que je sentais l'animal malheureux. Bien que les notions de bonheur chez l'animal font l'objet de bien des débats philosophiques, j'aime pas voir un animal dans une position non naturelle pour lui. La parade des animaux ne fut pas un moment de joie pour moi, bien que l'assistance semblait apprécier à fond.

Quand on s'est informé sur les dimensions quasi surnaturelles du pis des vaches en jugement, on a appris que les vaches devaient paraître pleines devant les juges afin qu'ils puissent évaluer leur capacité de production de lait. Les vaches sont traites habituellement aux 12 heures. Dépendamment de l'heure de la compétition, certaines doivent patienter jusqu'à 14, voire 15 heures avant de se faire traire! Aïe! L'inconfort doit être insoutenable! En plus, elles doivent marcher dans cet état! J'ai trouvé ça vraiment triste.

Par contre, en jasant avec certains éleveurs, on a pu rencontrer des gens vraiment soucieux du bien-être de leurs animaux. Certains refusent de présenter leurs bêtes dans les compétitions laitières pour ne pas leur imposer ces souffrances. Ils se contentent de montrer leur génisse, ce qui n'impose pas d'inconfort à leurs bêtes. Elles doivent simplement s'acclimater au bruit et au va et vient des gens, car nous pouvions circuler comme bon nous semblait dans les étables et écuries.

J'en ressors avec un grand sentiment de respect décuplé envers ces animaux qui doivent composer avec les exigences humaines. Ce sont des sacrificiés.

Non mais... du lait!
Pensez-y, l'humain est le seul mammifère sur terre à encore boire du lait à l'âge adulte!
C'est quoi la joke?
Et puis encore, il ne boit même pas du lait humain, mais celui d'une autre espèce!
Le lait est un liquide protéiné qui sert à la croissance des petits de chaque espèce.
Nous faisons boire à nos enfants un liquide qui sert à engraisser un veau en quelques mois.
C'est quand même assez gros, un veau...

Mais bon...

Je me contenterai de continuer à aller visiter les vaches dans les champs, là où je sais qu'elles sont le mieux.