THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

jeudi 15 juillet 2010

Encore un p'tit goût de campagne

Après ma série de photos de "fleurs avec guêpe noire" voici : le tournesol avec une abeille en amorce "d'affleurissage". Quand même! Direz pas que je ne me fends pas en quatre pour entertainer mon lectorat!



Et là, je ne peux m'empêcher de vous montrer celle-ci... Y'é-tu assez cute? J'y vois déjà la face dans un cadre pis le reste dans mon assiette! Mouah!ha,ha,ha!


Oh, et puis celle-ci... non mais hein? C'est-tu assez "campagne coquette" a votre goût, ça? Martha Stewart, sors de cette écurie!!


En bref, l'Homme et moi avons fait une p'tite virée au réservoir Baskatong en passant par Ferme-Neuve. De la belle campagne plein les yeux! Nous ne pouvions passer par là sans visiter le centre d'élevage d'abeilles Anicet. Et nous ne pouvions en ressortir sans un assortiment de pots de miel et d'hydromel! Miam!

Puis nous avons flâné tout l'après-midi sur une des innombrables plages du réservoir Baskatong. Wow! Quelle étendue d'eau! Et quelle belle eau claire et juste assez rafraîchissante.
Sur le chemin du retour, nous sommes aller visiter le site du Village Windigo. Ah ben là, c'est vraiment beau!   En avoir les moyens, je me paierais bien une p'tite retraite de quelques semaines dans ce coin de paradis!




Bon, ça va faire. Retour au travail demain...

mardi 13 juillet 2010

12 of 12 de Juillet 2010



Me "revoici" après 2 mois! En effet, le 12 of 12 de juin est passé sans que je ne saute dans le train. Mais ce mois-ci, je suis bien là, en santé, en congé, et au chalet! En parlant de train, j'ai passé une partie de la journée le long de la piste cyclable "Le P'tit Train Du Nord", ancien chemin de fer qui permettait aux colons de se rendre jusqu'à Mont-Laurier. J'étais plus précisément dans la municipalité de Nominingue "le pays où l'on revient", en langue algonquine. Et je trouve que ce nom lui va à merveille, car depuis la première fois où on y a mis les pieds, nous y sommes toujours revenus!

En regardant mes photos après coup, l'emphase est surtout mise sur la nature. Comme presque toujours, en ce qui me concerne. Nous sommes en juillet, il fait chaud, il fait beau, c'est l'été, et la nature est à son meilleur.  J'étais partie avec l'intention de faire une cueillette de champignons, mais ce sera pour une autre fois! La nature est tellement sèche, que je n'en ai pas vu un seul! Par contre, en marchant dans les bois, je me suis rendue compte qu'il y a une très grande variété de fleurs sauvages. Je ne saurais les nommer, mes connaissances en botanique sont pratiquement nulles. Ce qui ne m'empêche pas de m'émerveiller devant ces humbles beautés des bois.

Here's my 12 of 12 of July! I'm in Nominingue, up Laurentians, Québec, Canada. Nominingue means "the land where we come back" in algonquin language. And I can attest the fact that since I first visited this country, I kept on coming back! Those indians were right!
Today I planned to collect mushrooms, but it is so dry and warm, I haven't see any! But I surely saw a lot of wild flowers. My botanical ignorance is so large (?!?) and deep (am I ignorant enough?) that I can't name any of these wild beauties! Although they will appear anonymous here, they're nonetheless beautiful.


À Nominingue, il y a le grand Lac Nominingue sur lequel l'Homme passe ses journées.
On the Grand Lac Nominingue, The Man is having fun all summer long.


Avoir des connaissances en botanique je vous lancerais fièrement le nom latin de ces magnifiques fleurs, mais comme ce n'est pas le cas, disons simplement : fleurs blanches avec guêpe noire.
Well, I have no idea of the name of these beautiful wild fowers. So let's say : white flowers with black wasp.


Encore quelques semaines, et je pourrai m'empiffrer tout en cherchant mes champignons!
In few weeks, I'll be able to have lunch on the spot!


Encore de jolies fleurs blanches.
More white flowers...


Ha-ah!! Celles-là, sont prêtes à manger!
Yeah! These are ready to eat!


Oups! Cette petite couleuvre n'a pas survécu à la chaleur! Ce qui m'impressionne, dans cette macabre découverte, c'est qu'elle semble avoir été pétrifiée en plein mouvement ; sa tête est surélevée comme si elle examinait quelque chose tout en se mouvant.
This little grass-snake seems to have died while watching something. It must have been something very terrifying because "she" looks petrified!


Ah, et voici une fleur rose avec une guêpe noire!
And now, a pink flower with a black wasp!


Toujours parée à toute éventualité : des bottes de caoutchouc, des gougounes pour marcher dans l'eau, une chaise pliante, un panier à champignons et... un chevalet... hum... sans toiles, sans couleurs, ni pinceaux... deuh...
Ready for everything! Well almost, everything...


Fleurs pourpres. Sans guêpe noire.
Purple flowers, no wasp!


Et maintenant, des fleurs jaunes! 
And now, yellow flowers!


Totem au Petit Lac Nominingue. Il date de 1936.
Totem at Petit Lac Nominingue. Circa 1936.


Marguerites!! (Leucanthemum vulgare) Ah là, j'suis fière d'avoir l'air moins ignare!
Daisies!! (Leucanthemum vulgare) I feel so scholarly, right now!


Une treizième photo (c'est que j'en ai pris environ 70, aujourd'hui!) : La plage municipale de Nominingue. N'est-ce pas, que ça fait été?
A thirteenth picture for the ride : The public beach of Nominingue. Does it looks like summer, or what? Good thing we're on monday, though... because during weekends, it is full of people. And kids. And noise. I do prefer woods and nature... and bird's songs.

Et voilà! Comme toujours, merci à Chad Darnell pour avoir créé ce projet et avoir ainsi permis à des gens de partout sur la planète de partager leurs 12 photos à chaque mois. Pour visiter tous les autres participants, cliquez ici.

lundi 12 juillet 2010

Young @ Heart

Voilà des ti-vieux réjouissants! Demain soir, le groupe Young @ Heart sera en spectacle à la salle Wilfrid Pelletier. Je n'y serai malheureusement pas, mais si vous en avez la chance, sautez sur cette occasion! Ils sont tellement touchants, j'ai peine à regarder leurs vidéos sans verser une p'tite larme.

De leurs bouches, les paroles du répertoire rock prennent une toute nouvelle signification. J'avais déjà publié ici, il y a quelques années la vidéo "I Will Survive" par eux. Ce sont des personnes que j'admire car elles prennent la vie du bon côté et ce, malgré la vieillesse (certains sont très malades) et la peine (plusieurs sont pratiquement seuls au monde et en plus, ils doivent composer avec les décès des membres du groupe au fil des années). Ils font des tournées mondiales, des vidéos, et doivent par conséquent mettre beaucoup d'énergie dans ce projet. Chapeau!  Que voilà une belle façon de vieillir! Ils s'amusent, nous amusent et donnent frissons et espoir.

J'imagine que nous ne devons plus tout à fait être les mêmes après avoir vu leur spectacle...





Vous en voulez plus?
Stayin' Alive
I Wanna Be Sedated
Road To Nowhere
Dancing In The Dark ( pour des prisonniers)

vendredi 9 juillet 2010

Birds On Wires

Restons dans la thématique ; après Andrew Bird, voici un pièce de musique inspirée de la position d'oiseaux sur des fils électriques!
L'idée n'est pas nouvelle, mais ce qui me plaît c'est la poésie de la chose. J'aime l'idée d'entendre une musique composée par la nature. J'aime surtout qu'il y ait encore des gens qui prennent le temps de regarder autour d'eux, qui s'ouvrent à ce qui se présente à eux. L'inspiration est partout. Suffit d'en capter les canaux.

Si vous n'entendez ni le portugais ni l'anglais, avancez directement à 3:17, c'est là que ça se passe.

mercredi 7 juillet 2010

Andrew Bird

Wouh! Deuxième soirée de spectacle en autant de jours. Tant qu'à venir en ville, aussi bien rentabiliser le déplacement! Donc hier soir, toujours dans le cadre du Festival de Jazz de Montréal (je trouve le terme "jazz" de plus en plus vaste, mais bon... je suis loin de m'en plaindre!) j'ai assisté au spectacle de Andrew Bird, toute seule comme une grande. Et encore une fois, j'ai passé un super de bon moment.

Faut dire que je pouvais difficilement être mieux placée : première rangée en avant, au centre. J'aurais pu mettre mon sac à main sur le bord de la scène. Ou mieux, m'y étendre les jambes! Mais comme je sais vivre, je m'en suis abstenue. Mon seul bémol, est que si j'ai pu me choisir un bon siège, tel ne fut pas le cas en ce qui concerne le choix des voisins de siège! J'étais flanquée à ma droite d'une chiqueuse de gomme de compétition! J'avais jamais vu un tel machouillage de gomme de toute ma vie! M'enfin...

Tout comme hier, il était interdit de photographier pendant le spectacle.
Mais ils n'ont pas dit que ce l'était avant, le spectacle. Alors voilà quel était mon point de vue, bien calée dans mon fauteuil.

Donc, pour en revenir au sujet de ce billet, j'avais bien hâte de voir ce fameux moineau qu'est Andrew Bird (ouais, vous ne vous trompez pas, c'est de l'esprit de bottine). J'ai quelques pièces de lui dans mon lecteur mp3 que j'écoute toujours avec énormément de plaisir. Par contre, je suis loin de connaître tout son répertoire. Pour avoir vu des vidéos de lui sur internet, je savais quand même un peu à quoi m'attendre. Comme je le pensais, il est arrivé seul sur scène, et à lui seul il a recréé ces atmosphères si particulières à ses pièces en superposant des mesures soit de violon, soit de voix, soit de sifflet ou de tout ça à la fois qu'il enregistre au début de chaque pièce et qu'il gère d'un orteil agile emmitouflé dans un bas bleu poudre rayé rose (Ce dernier détail n'a rien à voir avec sa musique, mais étant judicieusement placée, je n'ai rien perdu des mouvements de ses pieds. Comme vous l'aurez deviné, ses chaussures ont vite pris le bord pour donner libre cours à ses orteils afin de mieux pianoter sa console à pitons par terre. Je suis certaine que vous vous demandez, étant donné ma position stratégique, si des effluves gênantes parvenaient à mes narines... et bien non, j'étais enrobée d'une odeur de Juicy Fruit, grâcieuseté de la chiqueuse de gomme professionnelle à mes côtés!) Ces superpositions de lignes mélodiques donnaient parfois l'impression qu'un mini orchestre soutenait certains passages de sa musique. C'était enveloppant, doux et vraiment bon!

Toute la soirée je me suis demandé comment classer cette musique. Sur les sites de musique, il est classé "pop". Pour moi sa musique est tout, sauf "pop". Pop, en ce qui me concerne, ça englobe les Lady Gougoune et autres de même acabit. Sur d'autres sites on le classe "folk". Ouais, mas pas seulement. Un peu folk, mais avec une dimension travaillée de telle sorte, que sa musique invite au rêve. Indie? Je ne saurais dire. Difficile de cataloguer un artiste à la production si personnelle. J'avais ce soir sous les yeux un orfèvre de la musique. Un artisan du son. Un créateur d'atmosphères sonores. Un artiste unique, qui ne présente pas un son mainstream comme toutes ces petites vedettes en série de la classe "pop" ni un gratouilleux de guitare (et de bobos) de la classe "folk".

Et je tiens à remercier Ma Mère Était Hipster pour ses bons mots sur Andrew Bird au moment où je branlais dans le manche à l'idée de me procurer un billet, oui ou non. Je ne regrette absolument pas ma soirée!

J'ai glané cette vidéo sur internet pour donner une petite idée de ce que j'ai vu hier soir. Dans cet extrait on ne peut juger de son jeu de violon (ni de son jeu de pieds d'ailleurs) qui me plaît tout particulièrement (le violon, pas les pieds).



Ajout  :
Celle-ci correspond encore mieux à ce que j'ai vu hier



Une fois le spectacle terminé, je me suis traînée les savates vers la grande scène extérieure où avait lieu le spectacle de clôture du Festival de Jazz. Quel ambiance! La Louisiane était en ville! J'y suis restée jusqu'à la fin, profitant de chaque note. Le dernier artiste à se produire était Allen Toussaint. Class! Entouré de musiciens dynamiques et entraînants. À la toute fin, ce fut le feu d'artifice en guise d'adieu. Déjà fini, le jazz! Snif!



Je suis rentrée à l'appartement en me trouvant bien chanceuse d'avoir passé un si bon moment en ville, et ce, tout en me traînant littéralement les savates. Kapout, les belles mules chinoises! Me semble pourtant pas avoir tapé du pied à ce point... Heureusement que j'avais un bon stock de diachylons dans mon sac, ce qui m'a permis de faire une réparation d'urgence sur le coin d'une rue. Je me suis même dit que si l'olympienne en mâchage de gomme avait encore été à mes côtés, elle aurait pu contribuer en me fournissant la matière nécessaire pour recoller mes talons! Heureusement, tout à tenu le coup jusqu'à mon retour.
Non mais... je connais des chinois qui vont voir atterrir une paire de galoches sur leur comptoir caisse!! 


Bref, si j'avais à résumer mon séjour en une image, ça donnerait ça:


mardi 6 juillet 2010

Joan Armatrading

Aôw!! J'ai vu Joan Armatrading hier soir à la Place des Arts de Montréal (dans le cadre du Festival de Jazz de Montréal), en l'excellente compagnie de mon Ticklebear. Wouh! Quelle belle performance! J'en suis encore toute ravie.

Honnêtement, je ne savais trop à quoi m'attendre. J'ai écouté abondamment dans ma jeune vingtaine le microsillon (ouais, ça ne rajeunit pas sa fille, quand on parle de microsillon) intitulé "Joan Armatrading". Mais qu'est-ce que je l'ai écouté! Ensuite je suis passée à autre chose, j'ai fait un grand détour par la musique classique, en passant par la musique dite "world", si bien que tout le nouveau matériel musical de Joan Armatrading m'était totalement inconnu. Puis il y a quelques mois, je me suis souvenue d'elle. J'ai cherché sur internet des vidéos de ces chansons que j'avais tant écoutées et j'ai été ravie de voir qu'elle faisait toujours partie de la scène musicale. Alors quand j'ai vu son nom cette année dans la programmation du Festival de Jazz de Montréal, j'ai interprété ce "hasard"comme une invitation personnelle! J'ai fait ni une ni deux, j'ai proposé cette sortie à Ticklebear, et faut croire que l'idée lui a plu, car il a acquiescé sur le champ! (je me souviens avoir déjà travaillé plus fort que ça pour le convaincre de venir voir certains spectacles!!!)

Oui je sais, je n'avais pas le droit de prendre des photos, mais bon...
ce fut ma minute de délinquance de la soirée. De toute façon, on n'y voit rien ; alors ça ne compte pas, n'est-ce pas?

Pour notre plus grand plaisir, elle nous a interprété des pièces de son répertoire plus blues. Oh bien sûr, elle nous a servi de bons moments rocks, voir même alternatifs, ne négligeant pas ses bons vieux succès. Elle est une guitariste chevronnée, elle manie ses guitares en virtuose et nous a inondé les tympans de notes tantôt musclées, tantôt plaintives et langoureuses. Quand je l'ai vue empoigner sa guitare douze cordes, mon coeur s'est arrêté. Serait-ce? Oh mais... elle va la faire? Et ouiiii!! Dès le premier accord j'ai reconnu "Love And Affection"!! C'est le gosier serré et les yeux humides que j'ai reçu cette chanson. Ce moment à lui seul valait le déplacement. Et il fut suivi d'un standing ovation et de cris digne des meilleurs moments de la beatlemania, alors que nous en étions encore au beau milieu du programme de ce spectacle! Wouh! Qu'est-ce que la vie peut être bonne, parfois!

Si vous entendez l'anglais, je vous invite à lire les impressions de Ticklebear sur son propre blogue. Il y a mis un extrait vidéo du spectacle d'hier soir.

Et pour achever ce billet, voici mes propres photos du rideau de cristal du hall de la salle du Théâtre Maisonneuve. Ben quoi! On ne pouvait prendre des photos durant le spectacle, alors on s'est vengé sur les rideaux! Chacun son truc!





jeudi 1 juillet 2010

Mavachamoi!



À quand, ce merveilleux projet au Québec? Wouah! Je pourrais aller bichonner une vache à moi durant toute une saison! Wouh!

On marcherait ensemble dans les champs sous les chatoyants rayons du soleil d'été. Je lui parlerais de mes rêves et aspirations tout en évitant les bouses, et elle acquiescerait du regard en tournant ces doux yeux bordés de longs cils vers les miens. Nous nous ferions des sourires (oui, la mienne en serait capable!) et d'un geste de la main vigilant, j'éloignerais les mouches de son mufle. Puis, tout en riant, nous nous mettrions à gambader gaiement dans les hautes herbes. Et hop, hop, quelques cabrioles, et, rompues de fatigue après cette gymnastique subite, nous nous coucherions dans les foins (toujours en évitant les bouses) et elle regarderait passer les trains pendant que je suivrais la course des nuages sur l'azur du ciel de juillet, chacune machouillant un brin d'herbe. Ah, quels moments de plénitude ce serait... Je l'observerais sans cesse, le coeur débordant de gratitude envers la vie et en ferais ma muse. Je la peindrais sous tous les éclairages du jour. Et c'est avec regret que nous nous acheminerions vers l'étable, la fin du jour venu, pour nous séparer pour ces interminables heures nocturnes. À demain! Et elle me répondrait de ses grands yeux humides.

Pfffuitt! Snif!