THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

vendredi 27 mars 2009

Offre d'emploi

Personne recherchée pour me botter le derrière. 
(Sado-maso s'abstenir, ce poste n'a rien à voir avec vos aptitudes...)

Le(la) candidat(e) idéal(e) devra savoir faire preuve de tact et de fermeté afin d'épargner une hyper-sensibilité à fleur de peau ou des élans de rage meurtrière refoulés menant à la bouteille, tout en sachant stimuler sans faire naître un sentiment "d'aquoibondisme" (comme dans "à quoi bon-je") chez la personne bottée : moi. C'est simple, quoi!

La rémunération sera tout d'abord une grande fierté chez le(la) botteur(botteuse) de me voir performer allégrement, toute encouragée que je serai par les talents du candidat choisi, et s'en suivra même un pourcentage (léger, certes, mais bon...) sur les oeuvres vendues. Pourcentage qui augmentera au fur et à mesure que les ventes augmenteront. Je suis cheap, mais sais faire preuve de reconnaissance!

Car c'est de cela dont il s'agit. Force m'est d'avouer que j'ai la discipline défaillante. C'est n'importe quoi. J'en suis rendue à nettoyer les craques de châssis plutôt que de m'installer dans mon atelier. Je ne comprends pas pourquoi  des platitudes comme passer l'aspirateur dans le garage prennent le dessus sur ma décision d'aller peindre. C'est à croire que j'éprouve un sentiment de culpabilité à m'amuser dans mon atelier plutôt que de faire des choses "utiles" (comme si avoir une maison propre était utile...). Maudite éducation judéo-chrétienneVais-je me rendre jusqu'à nettoyer les fentes de prises de courant aux Q-Tips plutôt que de faire quelque chose que j'aime vraiment? 

Car il n'y a pas à dire, quand je peins, je flotte dans un état second où le temps n'existe pas. Quand je peins, je suis bien. Pour preuve? Hier j'ai déposé mes pinceaux en me disant qu'il serait sans doute temps que j'aille souper car je commençais à sentir un petit creux. 22:00 heures, qu'il était!! Belle heure, pour faire la popote!! 
Je précise ceci pour démontrer à l'éventuel botteur qu'une fois qu'il aura réussi à me faire passer à l'action, il y aura du résultat!

Alors j'attends vos candidatures pendant que je frotte les craques de tuiles de plancher à la brosse à dent, car il me semble qu'elles ne sont pas parfaitement propres...

mercredi 25 mars 2009

SLUMDOG MILLIONNAIRE

Je ne savais trop à quoi m'attendre lorsque je m'installai sur mon siège de cinéma au Quartier Latin. J'étais bien sûr au courant du fait que ce film avait raflé plusieurs prix aux Oscars et que les commentaires sur les sites de cinéma sont pour le moins dithyrambiques. Mais les gens ont tellement tendance à s'emballer pour des raisons obscures, que j'étais tout de même sur mes gardes.
Le simple fait que la trame de l'histoire en soit le succès inespéré d'un participant illettré d'une version indienne de "Who Wants to Be A Millionaire", me faisait redouter une de ces histoires à la Walt Disney, un genre de comte de fée gnan-gnan qui rend tous les imbéciles encore plus heureux. Je craignais aussi une reprise à l'indienne du vieux film Quiz Show de Robert Redford
Et bien non!

Même qu'au début, je me suis demandée si j'étais bien dans la bonne salle. La mise en situation de l'histoire est dure. On y décrit la vie de tous les jours dans un bidonville où rien n'est acquis, où chaque jour est un combat pour se rendre au lendemain. On y fait la connaissance de deux petits frères dont leur mère se fait assassiner sous leurs yeux. Ils sont maintenant laissés à eux-même comme la plupart des enfants qui vivent dans ces dépotoirs de la vie. 
Une fois grand, l'un d'eux s'inscrit au jeu télévisé pour tenter d'impressionner son amour, la petite fille qui était avec eux après le massacre de leurs mamans, et qu'il a perdu au cours des tribulations de leurs vies respectives. Et ce sont tous ces pans de vie que l'on découvre au fil des réponses qu'il doit fournir à l'animateur du quiz.
Car bien sûr, notre héros est illettré et n'a aucune éducation. Ce que j'ai trouvé intéressant, ce qu'on aurait dit que toute sa vie n'a été qu'une préparation à ce quiz. Pour chaque question, la réponse se trouvait quelque part dans ses souvenirs.
Parallèlement à cela, il y a le dur interrogatoire qu'il doit subir lorsque l'animateur le soupçonne de tricher, car il ne cesse de gagner. On le torture afin qu'il avoue son truc, mais l'inspecteur finit par se rendre compte que cet étrange participant n'est même pas là pour l'argent, mais pour se rapprocher de sa belle dont il est séparé pour des raisons que je laisse au lecteur le plaisir de découvrir.
Bien que l'histoire se déroule dans un décor infecte, les images sont tout simplement magnifiques. Je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec la série de photos "Poussières de Vie" du photographe Paul-Antoine Pichard qui a si bien su rendre tout le drame des enfants vivants dans des dépotoirs de façon quasi poétique.
C'est un film qui fait réfléchir, c'est un film qui décrit une réalité contemporaine, soit celle du sort des personnes qui en sont réduites à vivre des ordures des biens nantis que nous sommes, nous, qui consommons à tour de bras. C'est un film qui nous montre aussi l'exploitation de l'homme par l'homme. Comme si ces gens n'en avaient pas déjà assez, il s'en trouvent qui réussissent à s'enrichir sur le dos des enfants abandonnés.
C'est une noire réalité présentée toute en couleurs et nuances où les valeurs de fidélité, volonté et amour dominent. Malgré tout.
Et pourquoi pas un petit extrait de la trame sonore qui a aussi gagné un prix aux Oscars...
il s'agit de : O Saya
 

dimanche 22 mars 2009

Nostalgie

Oui, petit moment de nostalgie ici. Ça doit être le printemps ou je ne sais quoi, mais j'ai eu subitement envie de ré-entendre Shawn Phillips, mon grand amour musical d'adolescence. 
Qu'est-ce que j'aimais entendre cette voix douce et puissante sur cette guitare gratouillée avec tant de dextérité. J'ai du aller l'entendre au moins six fois lors de ses nombreuses visites à Montréal. Toujours dans de petites salles (sauf une fois à la Place des Nations), seul avec ses guitares et quelques fois un synthétiseur à interpréter ses chansons avec grande sensibilité et intensité. Je ne me pouvais plus d'admiration quand il jouait sur sa guitare douze cordes. J'étais tellement émerveillée par sa voix et ses chansons, que je faisais fi du son légèrement nasillard de sa voix de texan.
Le voici lors d'un spectacle en Afrique du Sud en 1994. 


En plus, il siffle comme un dieu! Quoi? Vous n'avez jamais entendu un dieu siffler? Ben voilà, c'est maintenant fait!

Et le boutte du boutte, la cerise sur le cadeau, la bride dans le verre d'eau, le crémage sur le cheval, c'est qu'il sera en concert pas plus tard que le 30 mai prochain au chic bar Chez Maurice à St-Lazare! Wouh-hou!!

Vais-je y aller, entendre ce maintenant sexagénaire avancé, ou vais-je rester sur mes beaux souvenirs d'antan...

vendredi 20 mars 2009

Vachement encourageant!

Apparemment, c'est pas en restant chez soi qu'il va se passer quelquechose de nouveau dans notre vie. Et bien c'est pas vrai!

J'étais bien peinarde, sur le point de me rendre au travail quand le téléphone a sonné. C'était la municipalité qui recherchait des toiles d'artistes de la région pour un brunch bénéfice en l'honneur de leurs bénévoles. On me fait part du budget, est-ce que j'ai des toiles correspondant à ce montant? Oui? On aimerait les voir pour en choisir une. On recherche du champêtre.

Wouah!! du champêtre... ils vont être servis! Le lendemain je dirige un petit troupeau jusqu'au bureau de la responsable de l'évènement.

- Des vaches! J'adore les vaches! C'est tellement beau des vaches!

My! Je viens de rencontrer une âme soeur! Bien que j'aie aussi présenté un petit paysage de marécage et une petite toile représentant des nénuphars, ce sont mes vaches qui ont attiré l'attention. Ils ont donc choisi celle qui broute dans un paysage. Plutôt conventionnel, moins audacieux que mes portraits de vaches en gros plan. Après tout, il s'agit d'un tirage ; on ne sait pas qui héritera d'une vache, alors...


Déjeuner sur l'herbe (huile 12" x 14")

Moi qui avait abandonné l'idée de vendre mes vaches après tant d'années de trimballage de toiles dans divers expositions et évènements, je suis plutôt réjouie!

lundi 16 mars 2009

LAL MERI

Voici avec quoi je me rince les tympans ces jours-ci : Lal Meri. J'adore les mélanges d'influences dans la musique. Tout spécialement quand il s'agit de musique occidentale servie sur un lit de sons orientaux. Un peu de sauce électronique par-dessus le tout? Pourquoi pas! Et ça nous donne ce groupe californien composé de trois artistes de divers milieux : la chanteuse Nancy Kaye qui performait dans le domaine du jazz et de la pop sous le nom de Rosey, et deux keyboardists/programmers soit Carmen Rozzi (Niyaz) et Ireesh Lal (Hot Sauce Johnson, Animastik) qui est aussi trompettiste.



C'est pas joli, tout ça? Et l'album Lal Meri est tout planant comme ça du début à la fin. Juste assez rythmé pour avoir envie de se faire aller le belly sur cette musique, et juste assez homogène pour pouvoir l'écouter en boucle sans se lasser. Il faut dire que la belle voix riche et hypnotique de Nancy Kaye porte ces mélodies avec douceur et volupté au plus profond de notre subconscient. Cela fait plusieurs fois que je l'écoute et je plane encore!
Voici l'intégralité de l'album



Electronica/Psychedelic/Trip Hop? Dance/World Fusion? On s'en fout, on aime ça!!



Je ne puis m'empêcher de mentionner que ce n'est pas d'hier que je suis attirée par cet heureux mélange musical, et le grand responsable en est nul autre que George et ses trois autres copains.




Comme quoi les Beatles sont incontestablement la source d'inspiration de tous les groupes modernes. Consciemment ou non. M'enfin... ce n'est que mon avis.

dimanche 15 mars 2009

VAN DONGEN AU MUSÉE DES BEAUX ARTS DE MONTRÉAL

Amateurs de fauves, précipitez-vous au Musée des Beaux Arts de Montréal, car Kees Van Dongen s'y laisse apprivoiser! Jusqu'au 19 avril, une centaine de toiles, une quarantaine de dessins et plusieurs estampes et photos d'archive y sont exposés. Une généreuse exposition qui nous fait connaître ce peintre hollandais qui a peint des femmes de toutes conditions, de la prostituée jusqu'au portrait de bourgeoise de la belle époque. Souvent provoquant, par les poses de ses modèles ou par les couleurs soutenues et inusitées (ce rouge, mais ce rouge au contour des visages et ce vert criard pour les ombres!) sans être choquant. Une orgie de couleurs, un plaisir pour les yeux. Vraiment très belle exposition. Des oeuvres de sa jeunesse aux couleurs sombres de l'époque, propres aux peintres des pays-bas (pensons aux premières toiles de Van Gogh), jusqu'aux oeuvres lumineuses au fil desquelles son style s'affirme. Je vais même tenter d'y retourner, car je veux revoir cet exposition avec l'audio-guide musical. Et oui, une première au musée. Je n'avais pas assez de temps devant moi pour en profiter, mais je compte bien me reprendre d'ici le 19 avril! D'autant plus que durant tout le mois de mars, c'est 2 pour 1 au musée! Et les mercredi soirs sont toujours à moitié prix. Décidément, aucune raison de passer à côté!

samedi 14 mars 2009

ROKIA TRAORÉ : TCHAMENTCHÉ

Voilà, suite à l'audition de la vidéo Dounia, je suis tombée sous le charme de Rokia Traoré. Mais comment se fait-il que ce nom m'ait été inconnu jusqu'à ce jour? Pourtant... trois autres albums à son actif. Il a fallu qu'elle gagne le prix Victoire de l'album World de l'année, et que j'aie la curiosité d'aller consulter le site des Victoires pour la connaître! Car bien sûr, au Québec, les Victoires de la musique, ce n'est pas télédiffusé. M'enfin... j'aurais pu l'entendre à la radio, ou encore entendre des critiques à la télé. Mais rien... pauvre ignare que je suis.
Assez avec mes doléances. (quatrième album... non mais... pfff, j'en reviens quand même pas!) Tchoumantché s'écoute doucement. Lascivement. On se laisse glisser sur la guitare Gretsch de Rokia Traoré, on s'abandonne sur sa voix tantôt légèrement tremblotante dans les aigus, et tellement chaude dans les notes graves. J'aime quand sa voix descend dans le long de sa gorge et y vibre. J'aime le petit filet de voix murmurant quand la musique se fait discrète. J'aime tout ce cd, bref. Elle y signe toutes les chansons à l'exception de l'intéressante reprise de The Man I Love de Billie Holiday, et elle interprète en Bambara tous ses textes sauf deux en français.

  Elle y cause de la vie, de l'inexorable temps qui passe, de l'amour de cette vie malgré tout, de son Afrique. On traverse cet album comme on rêve. Des paroles poétiques pour une réalité crue. Une musique moderne aux sons traditionnels.Une très belle personne, cette Rokia Traoré, et ce, dans tous les sens du terme!

Voici l'intégralité de Tchamantché


jeudi 12 mars 2009

Des salles de quoi?

De retour en ville pour un suivi médical. Allez hop, je me rends à l'hôpital pour m'y perdre dans les dédales de corridors et ascenseurs. Finalement, un quart d'heure après l'heure de mon rendez-vous, je trouve enfin le comptoir d'accueil de médecine vasculaire. Je me nomme tout en m'excusant pour mon retard.
La préposée à l'accueil a beau regarder l'agenda du jour, le brasser, l'essuyer, mon nom n'y apparaît pas. Je lui explique que c'est le médecin même qui m'a appelé pour me demander de faire ce test... peut-être qu'elle a son propre agenda? Voilà que par un beau hasard le médecin se pointe au comptoir pour prendre des documents. La préposée lui demande, le médecin fouille et je suis plantée là arborant mon sourire expectatif (vous vous pratiquerez devant le miroir, ça à l'air que ça fonctionne...). Après deux ou trois minutes de consultation de notes, de brassage d'agenda et d'ouverture de classeurs, il appert que je ne suis pas quinze minutes en retard mais bien un mois en avance!!

Oups... hé,hé... euh... je repasserai...

Mais non, que dit la doctoresse. Vous êtes là, j'ai quelques minutes devant moi, faisons ce test maintenant. Suivez-moi et installez-vous...
Et voilà, pif paf, en moins de deux je suis dans un cabinet de médecin.

Une fois sortie de l'hôpital, persiste un doute dans mon esprit : mais quel est le rendez-vous que j'étais persuadée avoir à 10:30? Pourtant mon ostéodensitrométrie n'est qu'à 13:00... je pense. Maudit, j'ai pas écrit l'heure dans mon agenda. Je prends ma carte d'hôpital (un autre hôpital) et il est inscrit à l'endos: ostéodensitométrie 10:30.
Re-oups! C'est foutu. J'essaie d'appeler, mais le département est fermé de 11:30 à 12:30. Qu'à cela ne tienne, je vais m'y présenter pour faire mes excuses en personne.

Vers 13:00 je me présente au comptoir de médecine nucléaire de l'autre hôpital pour m'excuser et reprendre un autre rendez-vous dans un mois si possible (le sourire expectatif bien accroché).
C'était ce matin, que me dit la perspicace employée.
Je sais, j'étais perdue, mêlée, confuse, tout ce que vous voudrez, mais ça ne change rien à la situation. Va falloir que je passe ce test.
Attendez, qu'elle me dit... je vais appeler la technicienne.
Allô technicienne? Ton rendez-vous de 10:30 vient d'arriver... oui, elle est un peu perdue... (fallait qu'elle le spécifie, faut croire...)
Deux minutes plus tard la technicienne se pointe au comptoir et me dit : j'ai quelques minutes devant moi... suivez-moi et installez-vous...
Et voilà, pif paf je suis étendue sur la table d'examen.

Non mais... pas trop pire, mon agenda mental?

Moi qui avait apporté un super bon livre en prévision des heures à passer dans les salles d'attente!

dimanche 8 mars 2009

Rokia Traore

En visitant le site des Victoires de la Musique, par curiosité, j'y ai découvert cette belle artiste originaire du Mali qui a remporté le prix pour l'album de Musiques du Monde de l'année.

Et juste comme ça, parce que ça me tente, parce qu'il fait beau, parce que c'est la Journée de la Femme (n'importe quoi!) et parce que je me sens affable et généreuse, voici une vidéo de sa pièce "Dounia" figurant sur l'album gagnant "Tchamentche". Tout simplement ensorcelant.

Potin : Vous ne devinerez jamais qui a gagné le prix pour l'abum Révélation de l'année...

samedi 7 mars 2009

Lal Meri

Voilà, je vous lance un steak!!
Dévorez, déchiquetez, régurgitez si vous voulez, je m'en fous, je vais me procurer ce cd dès la semaine prochaine.

J'aime bien les pièces aux sonorités exotiques. Un peu comme celles de Harry Manx, dont je ne me suis pas encore lassée après 4 cd et des années d'écoute. Lal Meri est ma dernière découverte dans le domaine. Des sons orientaux, plutôt indiens, et une athmosphère électronico-planante. J'aime.

Ajout: Le cd est acheté, et j'aime!!! J'ai brièvement chroniqué sur le sujet sur Critikx, et j'y ai ajouté un playlist de l'album.

Leur MySpace
Leur site

vendredi 6 mars 2009

Fabchannel

Triste journée aujourd'hui. Pas seulement à cause d'une température morose, mais à cause de l'étroitesse d'esprit de certaines maisons de disques.

Depuis des années (9 ans), un site génial diffuse des concerts gratuits sur le web. Un merveilleux moyen de connaître de nouveaux musiciens, et de voir ceux que l'on aime déjà en concert. Ces concerts sont tous enregistrés à Amsterdam, pour la plupart dans la magnifique salle Paradiso.

Tant qu'à moi, c'est un outil de promotion. Et même les artistes concernés sont fiers de mettre un lien vers Fabchannel pour que l'on puisse les voir en concert. Je pense ici à Ane Brun (et oui, encore elle...) qui, sur sa page Myspace avait carrément placé l'intégralité de son concert. Ce qui fait que, si elle passe par chez nous, je vais me garocher à la billetterie la plus proche pour pouvoir assister à son spectacle, car je sais maintenant qu'elle est encore plus sublime en spectacle que sur CD! C'est pas peu dire...

Et bien aujourd'hui, parmi mes courriels, une info-lettre de Fabchannel annonce la fermeture de ce site. Les maisons de disques refusent que les concerts de leurs artistes soient diffusés. Comme c'est la raison d'être de Fabchannel, et bien ils n'ont pas d'autre choix que de fermer boutique. Dans une semaine, des dizaines et des dizaines de concerts vont disparaître.

Allez voir Martha Wainwright, Bebel Gilberto, des artistes de soul, de musique électronique, de R&B, de Hip Hop, de rock ou de pop pendant qu'il en est encore temps.

Décidément, si l'industrie de la musique ne se porte pas assez bien au goût de certains, ce n'est certainement pas en se tirant dans le pied que la situation va s'améliorer.

jeudi 5 mars 2009

ROGNTUDJU!!!


Chhuuut! Ne le dîtes pas à personne, mais je crois qu'il y a des esprits dans la maison. Probablement des lutins qui sortent des calorifères en mon absence. Ou des gnomes cachés dans les armoires.
Maudit bâtard de bout de viarge, à chaque fois que je viens pour reprendre mes écouteurs, les fils sont toujours tout emmêlés!! Ça me prend un temps fou pour défaire les noeuds et les détortiller.
Pourtant je ne fais que les déposer près de l'ordi après chaque usage. Tout doucement.
Ça me rend dingue!
Heureusement que la musique adoucit les moeurs!

Qu'y disent...

mardi 3 mars 2009

Gaz, reflux, flatulences et mollusques

Décidément, on arrête pas la science.
Au lieu de chercher des solutions aux activités polluantes des humains, au lieu de trouver des moyens de produire moins de gaz à effet de serre, au lieu de carrément remplacer nos véhicules par des modèles non-polluants et de cesser de produire des machins en plastique et styro-mousse qui ne servent que le temps du trajet du magasin à la maison, et bien des gens instruits et diplômés passent la majeure partie de leur temps à étudier l'effet néfastes de nos activités au lieu de chercher à développer des solutions.

C'est pas qu'ils cherchent pas, ils cherchent beaucoup, à part de ça. Et loin (ce sont des chercheurs, après tout!). Ils sont rendus dans les viscères des mollusques. Ben oui, quoi... les kangourous, les vaches et les moutons c'est bien le fun, mais ça se tient probablement moins bien dans le creux d'une main. Et c'est difficile à placer sous un microscope. J'imagine.

Néanmoins, "...les rejets gastriques des mollusques pourraient avoir un effet «nocif important» sur l'environnement" et "...les flatulences de ces petites bestioles, lorsqu'elles vivent dans des milieux pollués par des nitrates issus de l'activité humaine, contiennent des gaz à effet de serre notoire".

Moi, ça me fascine... Me semble que c'est sûr, que si on continue à polluer, la qualité de l'air et l'équilibe précaire de l'environnement s'en trouveront irrémédiablement atteints! C'est comme 1+1=2.

Mais pourquoi passer par les flatulences de mollusques pour en faire la démonstrations?!?