THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

samedi 24 janvier 2009

Plus que 2 dodos...

Aôrrww!! Qu'est-ce que j'ai hââââââte!!!

Je visite quotidiennement le site du Costa Atlantica afin d'obtenir le plus d'infos utiles possible, et hier, j'ai trouvé sur Google ou YouTube, cette petite vidéo offrant une courte visite du navire.

Wouh! Nous aussi, on va avoir une cabine avec balcon!
Et il y a des spectacles tous les soirs, et apparemment, ce sont d'excellentes productions...

mardi 20 janvier 2009

Aujourd'hui, 20 Janvier 2009

Oui, aujourd'hui est un grand jour. Un grand jour dans l'histoire. Dans l'histoire américaine et dans l'histoire de tous les peuples oppressés. Aujourd'hui est un jour d'espoir. Heureux sommes-nous d'être les contemporains d'un tel moment historique. C'est une date mémorable, le début d'un nouveau chapître dans tous les livres d'histoire du futur. Un jour où il nous est permis de croire en l'égalité, en la fraternité et en la liberté!

Et bien cette journée, à l'époque où les gens sont enfin libres de sortir du garde-robe, moi, je l'ai passée dans mon walk-in! Complètement oublié Obama...

Et pourtant, c'est pas comme si j'en avais pas entendu parler, du fait que Ti-Bush-à-marde cédait la place à ce gentleman charismatique! Ça fait des mois et des mois que l'on se fait rincer les tympans avec ça. Ça fait des jours que l'on nous parle des installations, des mesures de sécurité, blablabla. Et je me souviens même m'être dis : yeah! j'ai congé mardi... je vais pouvoir suivre cela!

Ben non!
Faut croire que ceci était encore plus important à mes yeux :

C'est joli, hein? Je vous présente mon bateau, le Costa Atlantica!!

Après tout, nous avons quatre ans pour suivre les faits et gestes de Barack. Alors que moi, je pars dans six dodos pour une croisière de sept jours. Sept jours avec Meuman!!

Alors voilà mon alibi pour avoir passé une journée historique la tête dans ma garde-robe. J'vous dis qu'il en a r'volé, du linge sur le lit! C'est qu'il me faudra avoir un peu de gueule pour me pavaner dans les salles à manger, la salle de spectacles, la galerie d'art, au casino, dans les boutiques, au cinéma, sur les ponts et à la piscine entre autres... (peut-être même au gym car il paraît que les buffets sont assez hallucinants!) Et ça, c'est sans parler de toutes les escales prévues au programme... Je me suis découvert une fibre mondaine entre une robe-soleil et un bustier tchik-a-chick-pow-wow, juste à y penser!

En tout cas, c'est un exercice des plus intéressant. Grâce à ma propension à tout garder et à acheter des trucs hors-mode, j'ai réussi à me faire des kits pas pires pantoute! Au yâble les tendances, et bienvenue le look personnel-intemporel! Que j'entende personne rire ou chuchoter dans mon dos! C'est avec grâce et fierté que je traverserai la salle à manger dans mes plus beaux haillons pour aller aux toilettes vérifier si tout tiens le coup!

Ah, et puis juste pour bien visualiser ce qui m'attends...

C'est encore lui. Mon bateau...

À plus tard, Barack!

dimanche 11 janvier 2009

Un sursis pour vieux meubles

Notre Linoue, dont l'imagination débordante et la créativité en ébullition ne sont jamais au repos, en est arrivée, au fil des mois, à assouvir son besoin de travailler de ses mains en donnant une seconde vie à de vieux meubles et objets en tout genre, que des personnes moins "visionnaires" jettent tout simplement aux rebus.

Les vidanges des uns, deviennent tout simplement des oeuvres d'art entre les mains d'une autre! Elle répare, rafistole et métamorphose tout ce qui lui tombe sous la main. Il faut vraiment voir ces objets pour réaliser à quel point c'est plus que de la "peinture décorative" et autre bricolage pour passer le temps...

Elle peut faire des commandes très personnalisées avec les meubles et objets de ses clients, tout comme elle peut laisser aller son imaginaire, toute inspirée par un vieux meuble trouvé sur son chemin.

Je connais d'ailleurs une sainte encore en pamoison devant son autel portatif bricolé par Linoue!

Je vous invite à aller visiter Sur/Si, son blogue gallerie. Et si jamais l'envie de jeter un vieux meuble vous prend, peut-être devriez-vous entrer en contact avec elle avant d'alimenter les dépotoirs...

IN-I OU JULIETTE ET... ROMÉO?

D'emblée, je me dois d'avouer que La Bloggia n'est pas une habituée des prestations de danse contemporaine. Ni classique. Ni folklorique. Disons-le franchement, je n'y connais que dalle! Tout ce que j'ai vu c'est le ballet Gisèle, et ce n'était même pas pour le ballet que j'avais acheté mon billet, mais parce que j'étais à Paris et que je voulais absolument voir l'intérieur de l'Opéra de Paris! Et quel moment magique, d'ailleurs... ne me demandez pas de critiquer ce ballet, mais je peux, par contre, vous détailler l'intérieur de cette salle sans problême! Mais là n'est pas le but de ce billet. Donc, en toute franchise, ce n'est pas mon amour pour la danse qui m'a motivé à acheter un billet pour le nouveau spectacle "in" à Montréal, mais bien mon adoration pour Juliette Binoche. Actrice merveilleuse. Et personnalité rayonnante et attachante. Toutes les entrevues que j'ai vu d'elle, m'ont laissées une impression de légèreté, de spontanéité et de total investissement. Une grande. Une pro. Et le spectacle? Me direz-vous... Voilà, voilà, j'y viens! On se calme! C'est donc, pour LA voir que j'étais assise dans la salle, en attente du début de cette prestation à la salle Pierre-Mercue du Centre Pierre-Péladeau. Et hop, changement d'éclairage, voix narrative pré-enregistrée de Juliette, et nous sommes tout de suite mis en contexte. Ce sera une histoire d'amour narrée, actée et dansée à laquelle nous allons assister. Pour tout décor un gigantesque panneau au centre de la scène sur lequel un judicieux jeu d'éclairages suggérera une ambiance pour chaque scène de cette histoire. Il y a aussi toute une trame musicale, sublime, qui vient soutenir le tout. Et, bien sûr, nos deux protagonistes, le chorégraphe Akram Khan lui-même, et ma Juliette. Je ne vous critiquerai pas la technique artistique de ces deux danseurs, surtout après vous avoir exposé toute mon expertise en la matière au début de ce billet, mais plutôt mon sentiment de néophyte. C'est que j'y ai cru, à cette histoire d'amour. Une histoire somme toute assez banale, mais pas banalement rendue, partant du coup de foudre, de la fougue des premiers émois, de la banalité du quotidien, du désenchantement et des chicanes parfois brutales, puis de la connaissance de l'autre. Apprendre à connaître son partenaire, et l'accepter pour ce qu'il est. Voilà ce que je retiens de ce spectacle. L'amour n'est pas magie, mais travail. Un effort de volonté pour aller vers l'autre. Acceptation puis accord. Hein? Si je m'attendais à ça, moi! Philosopher sur l'amour suite à un spectacle de danse! Je n'ai pas vu passer le temps. Il faut dire que le spectacle est tout de même assez bref. Mais tout y était. Tout était dit, et tenter d'en rajouter aurait résulter en longueur. Je me suis laissée allée à cette histoire, au point d'en oublier ma Juliette! C'est dire à quel point ils étaient convaincants, et à quel point la mise en scène pourtant épurée et la musique somptueuse mais jamais envahissante contribuaient à créer ce moment de délice. Est-ce que Binoche est une danseuse? Je ne sais pas, mais elle est certe extraordinaire! Akram Khan que je ne connaissais absolument pas, m'a littéralement impressionnée. Ouf! La mise en scène et la musique, étaient tout simplement géniales. Donc, parce que ce spectacle m'a transporté et m'a offert un excellent divertissement et en plus, m'a fait mijoter sur l'amour, voici ma note tout-à-fait non-objective :
   

vendredi 9 janvier 2009

Résolution 2009

Éviter à tout prix de manger de la soupe aux pois avant d'aller m'enfermer dans une salle de cinéma pour deux heures...

SÉRAPHINE

Séraphine, une autre artiste à la vie miséreuse. Je suis bouleversée suite au visionnement de ce film. Pas tant par le film lui-même, que par l'histoire de cette artiste dont je ne connaissais absolument rien avant de m'asseoir dans la salle Fellini du cinéma Ex-Centris. Quelle vie. Marquée par la misère, la solitude, les travaux de ménage qui occupaient toutes ses journées en échange de quelques écus qui lui permettaient de s'approvisionner en matériel de base pour ses activités nocturnes. Car la Séraphine ne se contentait pas d'une bonne nuit de sommeil à la fin de journées éreintantes. Que non! C'est que son ange gardien lui avait ordonné de peindre! Rien de moins. Cette pauvre femme qui n'a jamais eu aucune formation artistique, s'est mise à concocter elle-même ses couleurs qu'elle répandait sur des toiles à même le sol de sa mansarde, à la lueur de bougies. Mais quelles toiles! C'est bien simple, j'ai juste envie d'aller les voir de mes yeux! Pour en revenir au film, j'ai trouvé le déroulement plutôt long. J'ai eu l'impression que le manque de données sur la vie de Séraphine Louis a été comblé par des images mettant l'accent sur les menus détails d'un quotidien dont je n'arrivais pas à croire. Dommage. Mais quelle histoire, tout de même. Je n'ai pu m'empêcher de faire le parralèle avec l'histoire de la vie de Camille Claudel. La similitude de ces deux destins est frappante. Deux artistes de génie, deux femmes, une même époque, deux fins identiques... Étaient-elles vraiment folles? Ou juste débordante de créativité? Ce serait ce genre de questionnement que j'aimerais voir élaboré dans un scénario.



Je ne regrette pas une seule seconde d'avoir choisi ce film. Même si à mon avis, ce n'est pas un "grand" film, le fait de sortir cette femme de l'oubli et de reconstituer sa pauvre vie par les images soignées d'une France au temps de la Grande Guerre, vaut toute ma reconnaissance. Rien à redire sur le jeu de Yolande Moreau. Sauf que je me serais attendue à voir un personnage un peu plus caractériel et fougueux, pour une personne si inspirée et surtout, apparemment, névrosée. Certe, dans le film on a mis l'accent sur sa détermination, et "son monde", sa bulle de solitude, mais je l'ai trouvée un peu trop docile et uniforme. Mais bon... qu'en sais-je, après tout?

dimanche 4 janvier 2009

L'ultime épreuve

Bon, voilà. Ce temps des Fêtes est enfin derrière. Et il s'est achevé par une épreuve.

Et oui... c'est que MightyMite, ayant encore une bonne mémoire alimentée par un orgueil piqué au vif, s'est souvenu du pacte qu'il a conclu. Tout seul, mais bon... nous sommes bons joueurs, généreux de notre personne, et puis après tout c'est le temps des fêtes, mauvais moment pour créer des dissidences familiales. Nous nous sommes donc prêtés au jeu de la fameuse dégustation comparative du Clos de Blanchard avec des vins.

Remarquez que l'occasion de déguster trois bons Beaujolais fut assez motivante pour nous retremper les lèvres (qui sont d'ailleurs gercées depuis notre dernière rencontre) dans un verre du fameux Clos.

Et bien, je dois dire que l'expérience fut quand même plutôt amusante, malgré tout un protocole à prime abord décourageant. C'est que le perfectionniste de MightyMite nous est arrivé avec toute une littérature sur la terminologie des vins. Alors que dans mon language, c'est : mmmh, ouais..., pas pire pantoute, pouah! ou encore siyouplait!
Qu'à celà ne tienne, nous nous sommes tous appliqués avec le plus grand professionnalisme à décortiquer la robe, le nez, le bouquet et la jambe de la mariée... euh... de chaque verre!

Et la question qui vous brûle les lèvres? (tiens, moi aussi, les lèvres me brûlent...)

Et oui, le Clos de Blanchard a su se démarquer de la masse!
Les résultats sont minutieusement rapportés dans le dernier commentaire que MightyMite s'est empressé de faire sur mon billet "Chronique vinicole" avant que je ne me charge de détailler moi-même l'évènement. ;¬)

Mais vous savez quoi? Je recommencerais n'importe quand! Du moins dès que je termine mon tube de Lypsyl. Et en plus, je peux annuler mon rendez-vous avec mon gastro-entérologue! Moi qui m'attendait presque à commencer une autre année à l'urgence...