THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

vendredi 29 février 2008

Joyeux jour intercalaire!

Nous avons l'occasion de vivre aujourd'hui une journée intercalaire! Histoire de rallonger encore un peu l'hiver...

Car 2008 est une année divisible par 4 et non divisible par 100. Ou par 400. C'est une année bissextile. Du latin bis-sextilis qui signifie « deux fois (bis) sixième (sextus) ». Voyez le rapport? Moi non plus... Il s'agit d'enligner le calendrier avec les journées. Pour éviter le décalage on intercale. Car on pense qu'il y a 365 jours dans une année. N'est-ce pas? Ben il y en a 365.25! Ta-dam!! Faque pour suivre notre rotation autour du soleil, on ajoute une case dans le calendrier. Le 60e jour de l'année. De l'année bissextile (deux fois sixième). Voilà.

C'est clair, non?

mercredi 27 février 2008

Pis quoi encore...

Bâon! Non seulement ai-je le pied un peu long, apparemment aurais-je aussi la cornée un peu mince...
Pas la corne sous le pied, non, non, non! La cornée de l'oeil.

Et oui, enfin décidée que j'étais à me faire faire la chirurgie des yeux pour me débarasser de cette vue de taupe, cette vue comme si on tentait de voir au travers d'une vitre enduite de vaseline, cette vue qui fait que je n'aurais jamais survécu à l'état sauvage lâchée lousse en pleine nature il y a à peine quelques millénaires...
Toute décidée, donc, à confier la prunelle de mes yeux aux meilleurs spécialistes, je me suis rendue au cabinet d'un de ces médecins pour une pré-évaluation afin de me faire expliquer de quoi il en retourne et entamer les procédures.
Deux hics : Cornée trop mince pour technique Laxik et maladies auto-immunitaires.

Tout mon courage s'est étiolé au fur et à mesure que le médecin m'expliquait les autres possibilités, sans savoir si le résultat escompté serait au rendez-vous.

Ce sont les yeux un peu humides que j'ai refait le trajet de retour... avec mes vieilles barniques sur le nez à cause des tests qu'il a dû faire.

Me reste à espérer que la science va progresser plus rapidement que je ne vais vieillir... ou sinon je me ferai faire l'opération pour les cataractes en même temps!

lundi 25 février 2008

Full testostérone

Qui a dit que les femmes ont de la difficulté à se faire reconnaître de leurs pairs masculins?

Moi, je vois pas la différence!

dimanche 24 février 2008

Across the Universe

Yep! Hier en prenant une grande marche dans les rues du village, je suis entrée dans mon club vidéo, sans rien de précis en tête. Comme d'habitude j'ai tourné en rond, en regardant tous ces boîtiers de films à la sauce américaine, dont je devine presque leurs histoires tellement prévisibles.

J'ai envie d'être divertie, de me faire amener "ailleurs" ; les histoires de bons et de méchants sur fond de coups de fusil et de poursuites en voitures/hélicoptères/sous-marins ou d'espionnage dans des conduits d'aération, ne me disent ab-so-lu-ment rien!

J'ai besoin d'une belle histoire, réaliste ou fantaisiste, avec des acteurs crédibles. Quelque chose qui me touchera l'âme soit par le rire, la musique, la qualité de l'histoire ou par le côté inusité du film lui-même. Ça peut être léger ou émouvant. Bref, un film dont je vais me rappeler avec plaisir!

Donc, hier, un boîtier a attiré mon attention : Across the Universe. Les Beatles?

Un film basé sur les tounes des Beatles? Hhhhm...Toute une histoire racontée par les chansons des Beatles... Tiens, intéressant, je le prends! Pas très au fait des dernières sorties en matière de cinéma, je ne savais pas à quoi m'attendre...

Ben la madame est ben contente! La madame a trippé tout le long du film. Mis à part le fait que je connais les chansons des Beatles par coeur, que je les ai écouté jusqu'à écoeurement étant jeune et innocente, j'aurais autant apprécié ce film sans les connaître. Les chansons ont toutes été revisitées et mises en contexte dans une histoire où évolue de jeunes américains pendant les années soixante. Le reflet d'un époque, sur la musique du groupe le plus populaire de cette époque.

Et moi qui avais toujours considéré la musique des Beatles comme quelque chose de simpliste et cute, voilà qu'à la lumière de ce film, elles prennent parfois une toute autre signification. Et les scènes sont vraiment très belles. Comme celle où ils sont sous l'eau... ou encore celle durant la guerre du Viet-Nam...

WOW!

Encore, encore, des films comme ça!

Et pourtant, c'est un film américain. Comme quoi ils peuvent faire des choses intéressantes quand ils s'en donnent la peine! Faut dire que c'est un film de Julie Taymor, qui a aussi créé "Frida" qui m'avait tout autant impressionné. C'est une grande artiste avec une vision des choses unique et extraordinaire.

Et ma découverte est Dana Fuchs. Quelle fougue, quelle capacité d'interprétation! On dirait Janis Joplin réincarnée!



mercredi 20 février 2008

Attention Madame Marois!

Il est impératif, pour notre "nous", de bien connaître notre langue seconde...

Citation personnelle

"Je ne peux pas être plus écologique que le pape!"

Dis-je, la voix un peu étouffée par ma conscience et un faible sourire aux lèvres, à l'emballeur de la caisse du supermarché qui me proposait un sac plastique pour un format club de steak haché maigre à 1.79/lb, alors qu'il emballait mes provisions dans mon propre sac Lancôme dont je ne voulais pas voir la doublure souillée par le sang du sus-mentionné steak haché...

mardi 19 février 2008

Passion ou Obsession?

Passion : État affectif et intellectuel assez puissant pour dominer la vie mentale. Ou bedon : Tendance prédominante et généralement exclusive, exerçant, d'une façon plus ou moins constante, une action directrice sur la conduite et sur la pensée, commandant les jugements de valeur, et empêchant l'exercice d'une logique impartiale.

Obsession : Idée, image, sensation qui s'impose à l'esprit de façon répétée, incoercible et pénible; préoccupation constante dont on ne parvient pas à se libérer. Ou bedon : Pensée, image, idée, doute, crainte, impulsion à caractère involontaire et angoissant, qui s'impose à tous moments à l'esprit du sujet, malgré son caractère absurde reconnu et qui constitue le symptôme essentiel de la névrose obsessionnelle.

J'ai toujours trouvé chanceuses les personnes qui ont un passion. Elle ne se lasse pas, leur passion semble les combler et leur permet même de s'accomplir et de se dépasser. Je trouve cela sain.
D'un autre côté, il y a des personnes dont la passion semble plutôt être une obsession. Il semble que la marge entre la passion et l'obsession soit le moment où la personne n'arrive plus à fonctionner normalement en dehors de sa passion. D'où déséquilibre dans la vie de tous les jours et marginalisation.
Mais qu'en sais-je? Je ne suis ni médecin ni psychologue. Et le sujet ne me passionne pas assez pour me taper des briques d'ouvrage en la matière.

Ce que je me demande, c'est comment une passion se développe. Qu'est-ce qui fait que quelqu'un va cliquer sur une chose plutôt qu'une autre. Et si le déclic se fait très tôt dans notre vie, et qu'à l'âge adulte la passion est toujours là... faut-il être un ti-peu obsédé? Où est-ce que la personne reste accrochée au passé?

Au fait, quel est le terme pour signifier : accroché au passé? Il semble que "nostalgique" ne convienne pas, puisqu'il est synonyme d'amertume, cafard et ennui.

Toute c'te réflexion fut provoquée par cette vidéo... est-ce le fruit d'une passion, d'une obsession ou simplement l'expression de l'amertume et l'ennui?



Après le wow initial causé par l'indéniable habileté de ce jeune homme, alors que ma mâchoire pendait encore, je me suis dit : ben... de kessé? Kossé ça donne? Il va shaker son jouet et tout va disparaître?
Et là je me rend compte que son plaisir est dans la création seulement. C'est un performeur.
Pouvons-nous imaginer le nombre d'heures passées à triturer les boutons de son joujou pour en arriver là? Cela n'a pas dû lui laisser beaucoup de temps pour autre chose, étant donné son apparente jeunesse...
Et je ne peux m'empêcher de penser à la façon dont il doit s'y prendre pour caresser la poitrine de sa douce... ouch!

vendredi 15 février 2008

N'on, c'est pas des farces!

Tel que lu sur la circulaire du Centre Hi-Fi glissée dans La Presse d'aujourd'hui :

Notre dollar est si fort...
Nos prix on jamais été aussi bas!


Leurs correcteurs on jamais été aussi distraits!
Hon reste bouche bée...

Et là, je passe sous silence mes commentaires sur la photo accompagnant le slogan... n'empêche con peut voir à quelle clientèle ils s'adressent!

dimanche 3 février 2008

Parlons football

Voici l'étendue de mes connaissances en matière de football :




Veuillez rencontrer Steve Young.

Ce fut un coup de foudre immédiat. Le genre d'émotion incontrolable, j'en avais le bouche sèche et les jambes molles dès que mon regard croisait cette photo. Photo qui était sous mes yeux à journée longue, dans l'atelier où je travaillais jadis.

Ouch! Ce fut le phantasme de ma trentaine, qui vient de prendre fin ce soir même, alors que j'apprends qu'il est mormon. Je ne suis pas du genre à juger, mais... mormon! Faut quand même pas exagérer!

Adieu bel Adonis...

Les amateurs de sport, bonsoir!

Oubliez pas, ce soir c'est le Superbowl, super-ennuyant-super-je-m'en-fout-super-y'a-rien-à-voir-super-j'peux-pas-voir-la-face-des-joueurs-super-contrariant-parce-que-super-trop-paddés-super-beaux-culs-somme-toute-mais-super-ZZzzz-quand-même!

À moins que... si seulement les hommes pouvaient marcher dans les traces des femmes! Le monde ne serait-il pas plus intéressant?



Ah, et puis... oubliez-ça. C'est impossible. L'égalité des sexes est une utopie!

vendredi 1 février 2008

J'en ai les larmes aux yeux

Heureusement qu'il y a la science!
Oui, que ferions-nous sans ces infatiguables chercheurs et scientifiques de tout acabit. Après l'étude des pets de kangourous non-polluants, ils se sont maintenant penchés sur le gène, contenu dans les oignons, qui fait pleurer. Et ils l'ont trouvé!! Ne sont-ils pas merveilleux? Et ce n'est pas tout, car ils peuvent retirer ce gène des bulbes et ainsi cultiver des oignons qui nous laisseront totalement indifférents lors d'une scéance de hachage ou d'éminçage intensive.
Wouh! Je suis zébaubie!
Je suis vraiment contente de m'être levée ce matin! Il me semble que c'est un grand pas dans l'avancement de notre société. Qui aurait seulement cru cela possible au siècle dernier. Je peux difficilement attendre de me les procurer ; l'institut de recherche agronomique néo-zélandais (c'est pas loin des kangourous, ça, me semble...) espère pouvoir les commercialiser d'ici une dizaine d'années. Jamais une décennie ne me paraîtra si longue.

Sauf que... je n'ai jamais versé une seule larme en tranchant un oignon... Est-ce du au fait que je porte des lentilles cornéennes? Mais non! Je ne pleure pas plus quand je porte mes lunettes... Posséderais-je un gène qui m'empêche de pleurer quand je tranche des oignons?
Ah-ha!! Je viens de trouver l'opportunité de me rendre en Nouvelle-Zélande! Moi qui ai toujours voulu visiter cette région du globe, je dois absolûment retrouver ces chercheurs...