THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

jeudi 31 mai 2007

dimanche 27 mai 2007

N'est-ce spa?

Est arrivé dans mon courrier cette semaine, parmi les comptes et autres babioles terre-à-terre, ce dépliant anodin en apparence, du genre de ceux que j'envois d'un grand geste impatient dans le fond de mon bac à recyclage, une autre publicité comme si on avait besoin à tout prix de tout ces produits aussi insignifiants qu'inutiles.
Le hic, c'est que j'ai abaissé mon regard sur le contenu de ce bout de papier promettant merveille et enchantement. À mesure que l'image se transférait à mon cerveau, mes yeux s'agrandissaient, ma machoire s'étirait lentement vers le bas et mes bras se sont mit à pendre vers mes gougounes. J'en ai eu les larmes aux yeux. Et ce n'est pas la convoitise qui me mettait dans cette état, mais le découragement doublé d'un sentiment de honte, ah et puis tant qu'à y être, triplé d'une révolte, d'un dégoût et d'une envie de disparaître de la race humaine. (Ça m'arrive parfois, des moments d'extra-lucidité insoutenables)
Posted by Picasa

Est-ce vraiment l'aboutissement d'une vie, la mesure de la réussite, ce qui fait la qualité de l'être humain, de l'homo sapiens? Quand on possède tout et qu'on planifie l'achat de la prochaine inutilité qui impressionnera le voisin, les parents et convives est-ce que c'est ça, profiter de la vie?
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Dans ces moments là, je pense à des gens comme Mère Theresa, Jean Lemire ou Hubert Reeves... ils ne seraient pas bien à discuter de leurs derniers achats en train de se faire brasser dans un beau bain tourbillon tout en regardant, entre les publicités niaiseuses des émissions de télé-réalité?

Et oui, car si on y regarde de plus près, il s'agit d'un TV SPA! C'est pas mar-ve-louss les amis? Je ne sais si c'est l'abondance à l'excès ou l'impolitesse de la chose (car une des deux greluches, celle qui a une télé-commande à la main, regarde la télé dans la face l'autre) qui me met dans tout mes états!

Esscusez-la! Y'a des jours comme ça, et c'en est un aujourd'hui

jeudi 24 mai 2007

Oyez, oyez

Je déclare officiellement la saison de la mouche noire ouverte!

Par conséquent la chasse à la mouche noire est encouragée et le quota est illimité. Allez, les rainettes, rendez vous utiles à defaut d'être agréables.

mercredi 23 mai 2007

Y'a pas que les arbres qui portent fruits

Le niaisage aussi!

Comme la télé me porte sur les nerfs à un point tel, tel que... je ne saurais mettre des mots sur mon exaspération télévisuelle, je jette donc mon dévolu sur internet. Chu pu capab de supporter les émissions niaiseuses farcies à outrance de commerciaux encore plus niaiseux. Y'a deux castors qui me font regretter le bon vieux temps des coureurs des bois.
Pis c'est pas juste ça, mais passant de plus en plus de temps sur le web (versus temps devant la télé), comme c'est moi qui décide ce que je veux voir et/ou entendre, je suis de moins en moins encline à être à la merci d'une programmation. Si c'est plate, clic!

Si j'ai envie de me cultiver un peu, c'est pas les sujets qui manquent. (Connaissez-vous la série des Remarquables Oubliés de l'Histoire? C'est une série d'émissions radio faite par Serge Bouchard et Rachel Verdon sur la première chaîne de Radio-Canada. C'est hyper-excellent. Si l'histoire m'avait été conté comme ça à l'école, ben j'aurais peut-être retenu quelque chose au lieu de regarder le veston du prof, les craques dans le mur ou la trajectoire d'une mouche perdue. Je serais peut-être historienne ou anthropologue aujourd'hui).

Et si j'ai juste envie de divertissement, ben j'écoute des musiques, je regarde des extraits sur youtube, je lis des blogues. C'est rendu que je lis les journaux en ligne. Tant mieux pour les forêts! Et au lieu d'avoir les doigts noir, j'ai les yeux rouge et des cernes vert (mais ça c'est une autre histoire).

Et là, pas plus tard que tantôt, en furetant sur le blogue de Martin Petit, quelle ne fut pas ma stupéfaction d'apprendre qu'il y a un site sur lequel on retrouve probablement toutes les séries télé imaginables, et qu'on peut les voir GRATOS! Comme ça, quand on veut! C'est-y pas mar-ve-lousse ça?

Et qu'est-ce que je me suis empressée d'aller vérifier dans la liste? Hein? Ben oui! La troisième saison de Lost est là! Tiens, la télé! Pis je vais pouvoir la regarder en version originale! Bye bye, les voix pas rapport! Pis bye bye, les castors plates!

dimanche 20 mai 2007

Premier coup de foudre musical

Savez-vous quelle a été la première toune sur laquelle je me suis trémoussée allégrement? Celle qui m'a permit de travailler mon déhanchement pour mes années futures? LA TOUNE que je faisais jouer en boucle sur le pick-up que mon père m'avait apporté ainsi qu'une pile de 45 tours? Et non, le pick-up n'était pas un camion avec boîte ouverte à l'arrière, mais bien un tourne-disque. Ô merveille.
C'est à partir de ce moment-là que j'ai développé mon oreille musicale, raffiné mes goûts en matière de mélodie et d'appréciation de la chanson à texte. Et LA TOUNE a initié tout celà.

Ce soir est un grand soir, car contre toute attente, j'ai retrouvé ce vestige du passé sur Lime Wire. Et je ne me souvenais même pas que c'était Dominique Michel qui interprétait cette chanson qui me fascinait tant. Mais à bien y penser, qui d'autre aurait pu chanter une chose pareille?

Et maintenant je présume que vous voulez savoir de quelle TOUNE il s'agit? Vous voulez peut-être même l'entendre? Aaah, dans ma grande magnanimité je vais partager sans réserve l'objet fondateur de ma personnalité, ce à partir de quoi mes goûts se sont forgés.

Avec le recul j'imagine que c'était le côté B du 45 tours, mais à cet époque, c'était à mon coeur le côté A. D'ailleurs, je ne me souviens même plus de ce qu'il y avait sur l'autre face.

Donc, si vous cliquez à droite sur le poste d'écoute, vous aurez le privilège d'entendre : Une Grenouille dans le Vent par Dominique Michel.

Et en plus, ça reste tout de même dans la thématique du moment... grenouille, rainette...

Oh, et je crois qu'il serait tout de même important que je spécifie que j'avais entre 3 et 5 ans à l'époque de ma fixation sur cette pièce musicale.

jeudi 17 mai 2007

Capsule "Découverte" : La rainette versicolore

À lire avec la voix de Charles Tisseyre

Cette semaine nous vous présentons la Rainette Versicolore. C'est un petit amphibien de l'Amérique du nord que nous retrouvons (malheureusement) au sud-ouest du Québec. Cette bestiole est discrète au regard mais ô combien présente aux tympans et peut provoquer l'imsomnie chez l'être humain. Particulièrement l'humain des banlieues dont un voisin possède un étang artificiel au beau milieu de sa pelouse sans mauvaises herbes.

Il est très difficile d'observer la rainette versicolore, car comme son nom l'indique, elle change de pigmentation dans le temps de le dire et se fond dans le décor. Bien qu'elle soit la plus grosse rainette du Québec, elle n'atteint que 6 cm.


Elles se donnent en concert de la fin avril jusqu'en juin. Mais certains banlieusards les ont entendue durant toute la belle (?) saison rendant les 5 à 7 sur la terrasses pénibles car il faut crier plus fort qu'elles pour pouvoir socialiser entre convives.
Pour avoir un aperçu du chant d'amour de ces énergumènes aux longs doigts et orteils à ventouses, cliquez sur le poste d'écoute à droite. (L'extrait a été retiré depuis... si vous mourrez d'envie d'entendre ça, prière d'aller sur le site dont le lien apparaît plus bas)
Et là, chanceux que vous êtes, il n'y en a qu'une seule et ça dure juste quelques secondes. Imaginez une troupe complète qui commence au milieu de l'après-midi et s'exécute durant toute la nuit.

Les informations ainsi que la photo ont été glanés sur le site de Naturama

mardi 15 mai 2007

Hey!! Back to reality

De retour de cette escapade vers le soleil et la chaleur où, selon Docteur, mes bronches devaient se dégager et me laisser en paix avec mon crachoir. Je me demande à quel endroit il a fait ses études celui-là...

Mais en tout cas, j'ai l'air en santé avec ce tan qui a remplacé mon teint grisâtre et mes cernes vert. C'est toujours ça de gagné. Car l'important dans la vie, c'est d'avoir l'air. N'est-ce pas?

Tourque, tout les éléments étaient en place pour un acceuil des plus convivial.

  • Le soir de l'arrivée je me précipite vers le répondeur pour entendre tout les messages de gens déplorés par mon absence. Il y en avait 3 : La quincaillerie et deux messages vides... je suis allée me coucher avec l'égo froissé.

  • Le lendemain je sors l'ordi pour prendre mes messages... plus d'internet.

  • Je prends le téléphone pour appeler mon fournisseur bien-aimé... plus de tonalité.

  • Je saute dans la voiture pour aller téléphoner chez belle-soeur... plus de jus de batterie.

Et c'est reparti mon kiki!

Je me sens comme Bill Murray dans Groundhog Day