THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

jeudi 26 avril 2007

Changement d'air

Étant donné que mes bronches ne bronchent pas, que c'est le statu quo côté rétablissement, je n'ai pas le choix, je vais aller voir ailleurs si j'y respire!
Ouais, c'est bien embêtant tout ça... faire les bagages, trouver les gougounes, laver/repasser petits blousiers et jupes d'été, choisir une pile de livres et mettre à jour mon ipod, ah la la, dans mon état c'est pas facile. Mais je n'ai pas le choix. Quand il faut, il faut. À chaque jour suffit sa peine. Ti-train va loin. Aux grands maux, les grands remèdes. Aide-toi et le ciel t'aidera. Y'en aura pas de facile. Ah si mon moine savait danser.
Bon ça va faire!
Donc, il y aura slackage sur la rédaction d'inepties. Du stagnage en perspective. Je l'sais-tu si il y aura connexion internet dans cette immense maison face à l'océan? Je pourrais mal tomber...

Donc à bientôt ou à très bientôt (qui vivra verra)

mercredi 25 avril 2007

Rainettes en rut

Ah, le retour du beau temps. On ouvre les fenêtres et on écoute les petits oiseaux de toutes les couleurs et... shit!! j'avais oublié. Comment ai-je pu oublier cela?
Et c'est reparti mon kiki! Les rainettes viennent de dégeler et elles veulent de la peau! Les salopes. Elles ne pensent qu'à ça jour et nuit. Surtout la nuit. Les mâles sont juqués à la cime des arbres les plus hauts et ils "callent" la femelle non-stop! Même si ils arrêtent le temps de satisfaire leur libido insatiable, le problême est qu'ils ne baisent pas tous en même temps! Et en plus, je les soupçonne de jouir en criant.

C'est le résultat du charmant petit étang que les voisins ont fait aménager dans leur cours arrière. Déjà qu'il a fallut se faire au bruit de l'eau qui coule d'une structure rustico-abstraite en billots de bois, bruit s'apparentant à celui d'un ivrogne incontinent soulageant sa vessie un été durant, il a ensuite fallut faire connaissance avec les rainettes qui sont apparues tranquillement pas vite. Mais d'où viennent-elles? Est-ce un plan diabolique du voisin?

Question existentielle 5

C'est ben beau reprendre du poil de la bête, mais va ben falloir que j'aille m'épiler asteure...

mardi 24 avril 2007

Vive la télé! (et vive le roi!)

Hé ben, hé ben, on voit de tout à la télé!

Je regarde d'un oeil et j'écoute d'une oreille "On est pas couché", émission qui a remplacé la version originale de "Tout le monde en parle" à l'antenne de TV5, que j'aimais bien écouter de temps à autre (c'est mon côté franchouillard).
Et bien, parmis les invités il y a rien de moins que Monseigneur Henri D'Orléans - Comte de Paris, duc de France, (héritier des quarante rois qui, en mille ans, ont fait la France) qui serait tout bonnement le roi de France, n'eut été des sans-culottes de 1789.

M'enfin... c'est beau le progrès! C'est quand même quelque chose. Ce petit monsieur sympathique et pratiquement timide, qui peint des aquarelles et répond candidement aux questions pernicieuses... est un roi "virtuel" comme se plait à le répéter Laurent Ruquier.
Non mais un roi, assis sur un plateau de télé entre une actrice et une animatrice de télé-réalité! Faut le faire! Habituellement la cour possède son bouffon. Mais là, les bouffons se sont payé un roi.

lundi 23 avril 2007

Les Bougon en France!

Wou! Je crois rêver!
Les Bougon, nos Bougon pourraient faire leur apparition sur le petit écran français. Pas les notres tels quels, mais d'autres, inspirés directement des notres. Et ce pourrait être Josiane Balasko et Jean-Pierre Bacri qui incarneraient les valeureux parents. Rien de moins.
Ah, quelle famille exemplaire! Je les ai adoré et je m'ennuie d'eux. Je me demande souvent ce qu'ils auraient fait en certaines circonstances.

Nous sommes loin du glamour, mais tellement dans le coeur des vraies valeurs avec eux.

Je donnerais gros pour pouvoir voir le résultat français de cette série. Josiane Balasko... wou! mon actrice française préférée! Elle va être super, dans ce rôle.

Question existentielle 4

Quand on reprend du poil de la bête... doit-on avoir l'air bête?

jeudi 19 avril 2007

Congé et maladie, suite...

Mes résultats de radiographies devaient arriver lundi après-midi à la clinique. Dû à la tempête, l'ouragan, la tornade et le tunami (bien que je vive en région montagneuse) il y a eu panne d'électricité à la clinique et par conséquent, le radiologue n'a pu vérifier l'état de mes très éprouvés poumons.
J'ai pu être reçue par mon médecin mercredi matin seulement. C'est en toussant que je m'y suis présentée et c'est entre mes toussotements qu'il m'a dit que j'allais mieux, qu'il me restait 20 % seulement d'infection et que j'étais sur la bonne voie.
Et hop, pad à prescription et dix autres jours de repos.

Là, il y a des moments ou une fille a besoin de sa mère. Ben voilà... je me suis poussée chez mouman. Bien sûr j'évite de tousser dans sa direction et je me lave les mains continuellement. Mais c'est le fun de se faire gâter un peu... il me semble même que ça va mieux. Et en plus, Galarneau à marde ose se montrer. Non mais c'est le bonheur.



Depuis vendredi dernier j'ai regardé une pléiade de film dvd.

Podium : Vivi, c'était très poche. Je l'ai subi jusqu'à la fin pour pouvoir te l'affirmer sans l'ombre d'un doute.





Miss Meteo : Tout au plus distrayant. Prévisible. Mais il y a bien deux ou trois bulletins meteo qui m'ont fait rire.






La Doublure : Amusant. J'aime beaucoup Daniel Auteuil. Et Gad Elmaleh m'a bien amusée. C'est une comédie qui ne casse rien, mais qui se prend bien.




Le Guide de la Petite Vengeance : Comment dire... il y a quelque chose qui cloche dans ce film. Pourtant l'histoire est originale. Un genre d'univers à la Kafka en moins suffoquant.





7 Ans de Mariage : Alors là, c'est du bonbon. J'ai vraiment eu du plaisir à regarder ce film. Catherine Frot est excellente.

vendredi 13 avril 2007

Congé maladie jour 10

Bon, ce fut ma dernière journée officielle de congé maladie. J'ai ingurgité mes derniers antibiotiques ce matin. Suis-je guérie? À vue de nez, aucun changement.

Mais je suis vidée.

Au programme aujourd'hui :

  • Nouvelles radiographie de poumons
  • Allée à l'hôtel pour papiers pour assurance-emploi
  • Allée à la clinique pour fixer nouveau rendez-vous car ils sont trop occupés pour répondre au téléphone
  • Au bureau d'assurance-emploi pour demande de prestations compensatoires pour maladie
  • Tant qu'à être sortie, je me suis tapée Winners, Reythman's et Futur Shop pour trouver guenille ou joujou remonte-moral
  • Revenue déprimée et complètement à terre (heille, ça fait 10 jours que je bouge moins vite qu'une limace!)

Donc, histoire à suivre...

Pas de vidéo ce soir. Trop fatiguée pour mettre mon dernier dvd dans lecteur. Pas contre j'ai regardé un estie de bon reportage crissement bien ficelé dans le cadre de la câlisse de bonne émission "Zone libre". C'était intéressant en tabarnak! Une ciboire de bonne idée de reportage sur les calvaire de sacres dans la langue québécoise. Linguiste, romancier, chanteur, cinéaste, acteur, prof de littérature, homme d'église, médame distinguée prônant l'art de bien vivre et gens de la rue se sont exprimés sur la richesse, voire la quasi beauté, la poésie, la nécessité, bref ont fait l'éloge du sacre et positionné sa place dans notre société. Ils nous ont exposé les nuances entre juron, sacre et blasphème. J'ai apprécié en sacramant.

Pour apprécier, visionnez l'extrait

jeudi 12 avril 2007

Congé maladie jour 9

Est-ce la maladie? Les médicaments? Peut-être la folie s'installe sournoisement à force de rester enfermée depuis 9 jours. Mais peu importe par quelle fenêtre je regarde, le paysage à l'air d'une carte de Noël. J'hallucine ou quoi!
C'est pas supposé être la saison de la bouette et du caca de chien immergeant des restants de bancs de neige brune? Y'en a marre de la féerie.

Pour poursuivre sur une note plus légère, quoi de mieux qu'un film sans profondeur durant lequel les neurones peuvent faire de la chaise longue dans les replis tranquille du cerveau pendant que les synapses font leur jeu de solitaire.
C'est comme embarquer dans un train. Aucune courbe ni virage en épingle, vitesse régulière et destination connue. On regarde par la fenêtre et on voit le paysage défiler de la même façon que la vache dans son champs regarde le train en mâchant du foin.
Mais on aime ça les histoires cutes et impossibles! Les histoires de vilain petit canard qui se métamorphose en cygne (genre : Pretty Woman). Les histoires de bonnes personnes intègres face à la superficialité et la cruauté égocentrique (genre : Sabrina). Ça fait rêver. Comme une petite fille qui lit ses histoires de princesse.
Ben c'est le fun de temps à autre un film gnan-gnan. Bref, j'ai visionné "The Devil wears Prada". Pis j'ai aimé ça. Et j'aime Meryl Streep. Elle ne m'a pas déçu. Et j'ai pu me rincer l'oeil tout le long. Beaux vêtements, beaux bureaux et Paris en bonus!
Yep, un des beaux côtés de l'encabannement.

mercredi 11 avril 2007

Congé maladie jour 8

Ouin, c'est ben beau le repos, mais là je commence à trouver ça un peu statique. Pis c'est pire quand il fait beau. Avec le retour du printemps et du beau temps, on a envie de choses nouvelles. On sent monter en nous toutes sortes de pulsions inavouables. Comme des idées de délinquence. Casser le moule.

Ah pis au y'able la routine, j'ai fait ni une ni deux, j'ai pris mes clés et je suis allée chercher le courrier. Voilà. Quel souffle de liberté. Quel bon tour j'ai joué au docteur. Tiens, ton bouillon de poulet! J'étais grisée par l'audace de mon geste. Encouragée par mon intrépidité, je suis même allée porter mon dvd au club vidéo. Pis j'en ai loué trois autres! Ha! Ha! Ha! il n'y a pas de limite à ce que je peux faire aujourd'hui. Je suis même passée à l'épicerie et j'ai acheté une belle grosse tranche de steak. Du bon boeuf bien rouge. Wou! Arrêtez-moi quelqu'un!

Puis la voix de la raison m'a ramené à la maison. La routine a reprit le dessus. J'ai remis mes habits de larve et je me suis enroulée dans mon cocon. Fin.

Durant la soirée, des réminiscences de mon épopée et les trois dvd sur la table certifièrent que je n'avais pas rêvé ces instants merveilleux. J'ai décidé d'écouter "Stranger than Fiction". Bravo pour l'originalité de l'histoire. Divertissant. Et j'aime Emma Thompson quoiqu'elle fasse. Mais (ben oui, il y a un "mais") fin très prédictible et ça donne l'impression de voir un film déjà vu même si c'est une histoire inédite. Je suis tout de même satisfaite de ma soirée vidéo. Je lui donne la note de passage.




mardi 10 avril 2007

Congé maladie jour 7

Fait saillant de la journée: On a enfin réparé la ligne téléphonique.

Fait anodin: Y'a pas un maudit chat qui a téléphoné. Sauf le technicien. Pour dire que la ligne est réparée. Wow...

Mais, mais mais... trop heureuse d'être forcée à passer mes journées dans mes affaires, j'ai donné les dernières retouches sur un tableau puis en soirée j'ai visionné "Modigliani". Le dvd. Ouf! Non mais... je commence à comprendre ce que le mot "intense" veut dire. Je ne parle pas juste pour Modigliani, mais tout son entourage. Les artistes de cette époque ne sont pas représentés en demi-teintes (si je puis me permettre). Bien sûr, c'est un film, on a du beurrer épais pour la cause, mais quand même. Les faits sont réels.

Qui suis-je pour barbouiller des toiles le sourire au lèvres... Quand je vois des choses comme ça, je me sens imposteur. C'est comme le film "Frida". Une autre belle histoire . Pis "Camille Claudel" asteure...

Il me manque une maladie atroce et un début de névrose quelconque, et je suis dans le coup! Non c'est pas vrai. J'en ai rien à foutre. Laissez-moi barbouiller avec un sourire béat.

lundi 9 avril 2007

Congé maladie jour 6

Je tousse, je gère mes sécrétions et il y a toujours de la friture sur la ligne. La routine, quoi!

Mais aujourd'hui, c'est la fête à Bruno.

Cet être que je connais depuis plus de vingt ans déjà. Comment en sommes-nous venus à être amis? On ne peut imaginer plus différents. Malgré ses grands airs distants, j'ai été attendrie par sa sensibilité. Malgré tout ce métal qui le transperce ici et là, je sais que ce n'est qu'une forme de carapace. Tout ces tatous couvrant son corps... un paravent. Du moins une diversion.

Mais le noyau, je le connais. Un peu. Droit, honnête, loyal, cultivé (on en connaît beaucoup des tatoués full piercing qui connaissent le latin, le dénouement de pratiquement tout les opéras, les cultures orientales et l'art byzantin? Et j'en passe et beaucoup). Il s'étourdie de rythme techno et des pièces des DJ de l'heure, mais versera volontiers une larme sur une pièce de Diane Juster ou encore en écoutant "Légendes d'automne" pour la énième fois.

C'est une personne attentionnée qui ne distribue pas son affection à gauche et à droite au premier venu. Oh que non. On doit gagner les bons sentiments de Bruno. Mais ils seront indéfectibles. À moins de trahison. Alors là, exit les indésirables. Et il en sera blessé plus qu'il ne voudra en laisser paraître.




Je suis contente de le connaître et regrette la distance qui nous sépare. Mais il est tout près dans mon coeur.

Bonne fête Bruno, mon ami.

dimanche 8 avril 2007

Congé maladie jour 5

Malgré tout ce repos et l'absorption de litres d'eau, les antibiotiques ne semblent pas faire effet.

Aujourd'hui j'ai visionner "Little Miss Sunshine". J'ai a-d-o-r-é. Comment dire... de faits tragiques, pitoyables et en apparence si déconnectés, réussir à tourner tout ça en comédie sans jamais tomber dans le burlesque malgré les situations de plus en plus abracadabrantes. J'ai vraiment apprécié ce film qui m'a paru tellement court.

Congé maladie jour 4

Journée de lecture dans l'attente du technicien de Bell. Il est arrivé vers l'heure du dîner, a écouté la friture sur la ligne puis est parti à la recherche du poteau vers lequel ma ligne converge, quelque part au village. Je ne le revis plus jamais malgré le fait qu'il m'ait dit qu'il reviendrait après sa vérification. Et il y a toujours de la friture sur la ligne...
Peut-être que je suis un peu trop imprégnée du scénario de "Lost", mais les "autres" l'auraient-ils enlevé?
Dès lundi j'appelle chez Bell pour rapporter sa disparition et signaler qu'il y a de la friture sur la ligne... ce qu'ils devraient constater sans peine.

Soirée vidéo avec l'Homme. Deuxième dvd de la deuxième saison de "Lost" et début du troisième. Assez intense comme soirée télé et assez tard aussi! Mais on est pas capable d'arrêter... faut croire que ceux qui ont conçu cette série ont trouvé le secret du suspense à petite dose sans jamais avoir de temps mort. Chapeau!

vendredi 6 avril 2007

Congé maladie jour 3

Le bonheur. Le calme serein. Même le téléphone s'est remit à fonctionner (?!). Mais il y a tellement de friture sur la ligne, que j'ai du mal à identifier mes interlocuteurs. M'enfin... puisqu'un technicien revient samedi, je ne gâcherai pas ma journée avec ce menu détail.

Le programme de la journée fut:

- Internet
- Lecture
- Écoute de musique
- Cuisiner une soupe
- Et... peinture. Ça faisait des lunes que je n'avais peint quelque chose pour moi. Enfin presque pour moi.

C'en est plate à raconter. Mais tellement agréable à comparer aux derniers jours...



En soirée, j'ai visionné le dvd de "Stupeur et Tremblements" d'après le roman d'Amélie Nothomb.
Amusant et bien rendu. Quoique j'ai préféré le livre, et de loin. Je me souviens avoir ri aux éclats en lisant ce roman et aussi d'avoir trouvé tellement rigide toute cette hiérarchie dans la culture nippone.

jeudi 5 avril 2007

Congé maladie jour 2

Prologue

N'oublions pas que je suis supposée être au repos complet, boire de l'eau et manger de la soupe au poulet.

Introduction

Je me lève tôt et reste ébahie devant le paysage féerique qui s'offre à mes yeux. Tout, mais absolument tout, est recouvert d'une épaisse couche de neige. Wow!





Dénouement

Ouin, va falloir que j'aille pelleter le trottoir et le balcon. Trottoir d'une vingtaine de pieds enseveli d'une belle grosse neige pesante. Tant qu'à être déjà époumonée, allons-y gaiement! Surtout que le technicien doit venir réparer ma ligne téléphonique. Bon, je me reposerai plus tard...

Il arrive, fait ses tests, grimpe dans le poteau, va raccorder ma ligne dans un autre poteau au village, et voilà, ça fonctionne. J'ai le temps de faire deux appels et puis... plus rien. Aaargg! Je poigne les nerfs instantanément. Allez, saute dans l'auto retourne au village faire un appel à Bell pour expliquer la situation. Elle recommence son baratin... boîte grise... 75.00... Elle essaie de me vendre une assurance d'un an pour couvrir les frais de réparations futures. Non mais je rêve, ou quoi! Je paie déjà à tous les mois pour un service. Il est défectueux, le service. Qu'on me répare tout ça et on en parle plus! Elle insiste, voulant s'assurer que je paierais les frais le cas échéant. Si jamais je paie quelque chose, ce sera à une compagnie concurrente pour un nouvel abonnement que je lui répond. En plus, le technicien ne peut pas revenir avant deux jours!

Non mais... je reviens chez moi enragée noire. Juste comme je termine de me dépomper, ça sonne à la porte avec insistance. J'ouvre, y'a personne. Je ne suis pas tellement d'humeur pour me faire jouer des tours. Par contre, il y a une voiture de police dans mon entrée moteur en marche et portières ouvertes. Je reviens dans la cuisine et je vois les deux policiers sur le balcon arrière. Ils ont reçu un appel 911 en provenance de chez moi. Je leur dis que non. Ils me disent que oui. Puis ils me demandent si mon téléphone fonctionne bien...

Il parait que ça arrive quand la ligne est défectueuse. Par contre, j'ai intérêt à rester à la maison, parce que quand ils ont un appel 911 et que personne ouvre la porte, ben ils entrent quand même. De force. Tout simplement. J'espère que mon téléphone ne va pas les appeler au milieu de la nuit...

Épilogue

Avoir su que c'était ça, un congé maladie...
J'ai presqu'envie de retourner voir le groupe de juifs hassidiques à l'hôtel.

mercredi 4 avril 2007

"La goutte sur le sundae"

Juste pour finir ma journée 1 de congé maladie, bien enroulée dans ma doudou, après que j'aie pu enfin visionner tout mon dvd, paf! écran vert grenouille, pu rien qui fonctionne. Pas moyen de sortir le dvd du lecteur, pas moyen d'éteindre le lecteur ni par télécommande ni par piton sur lecteur. Reste à débrancher l'appareil qui est connecté derrière une bibliothèque murale dont il faudrait des déménageurs pour la bouger... j'sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment hâte que la journée finisse.

Ah oui, j'ai réussi à force de tirer sur le fil le bras étiré entre le dos de la bibliothèque et le mur.

Candidate pour un feuilleté Vachon

Hier après-midi, chez doc:

- Finalement, après résultat des radios, vous avez une pneumonie
- ... (mentalement soulagée car Télécino était dans le champs)
- Dites-moi, comment vous sentez-vous... Comment sont vos journées?
- J'ai toujours hâte qu'elles finissent

Et bla bla bla, boire de l'eau... bla bla bla, soupe au poulet... bla bla bla, vous travaillez avec le publique?!!!! Mais vous allez contaminer tout le monde!
Et hop, pad à prescription et billet congé de dix jours.

Jour 1 : (temps moche, il pleut et/ou neige)

  • Je me réveille en toussant et crach... il fait 15C dans la maison (l'Homme a eu à fermer les "brakers" de chauffage pour des travaux ce weekend, et a oublié de les remettre en fonction).
  • Je prend le téléphone pour lui dire deux mots, et... pas de tonalité.
  • J'essaie de contacter Bell par internet, et la page (juste leur page d'ailleurs) ne s'ouvre pas.
  • Je m'habille pour aller téléphoner chez Belle-soeur. On me dit que si c'est un probême intérieur c'est 75.00$ juste pour que le monsieur se rende chez moi... si c'est un problême extérieur c'est gratos. Pour savoir si le problême est extérieur je dois brancher un téléphone dans une boîte grise qui est justement à l'extérieur. Bon.
  • Avant de faire mes tests, je me rends chez St-Hub pour acheter soupe au poulet. Auto étouffe dans stationnement (et elle n'est pas manuelle). Fini par re-démarrer.
  • Passe par club video et pour pouvoir sortir film, ils doivent prendre ma photo pour identification future... (je suis cernée jusqu'au genoux, j'ai le toupet écrasé dans le front et séparé dans le milieu... ouarch! Pas sûre qu'ils vont me reconnaître dans le futur)
  • Enfin à la maison. Sors dehors avec téléphone et outils pour ouvrir la boîte grise. La vis n'en finit plus de sortir et les doigts me gèlent. Branche téléphone et pas de tonalité.
  • Retourne chez Belle-soeur pour aviser Bell. Plus de Belle-soeur.
  • Trouve téléphone publique dans village et fait appel. Il semble que le problême soit extérieur. Fiou! Monsieur viendra entre 8:00 et 17:00 demain.
  • Ah, la maison enfin. Soupe au poulet outrageusement salée.

Finalement, je trouve ce congé presqu'aussi fatiguant que le groupe de clients juifs en provenance de New York qui sont venus à l'hotel pour fêter la Paque juive. J'aurais de quoi écrire des heures sur eux et par le fait même sur certains accommodements... mais ça pourrait avoir l'air négatif. Loin de moi cette intention.

Voilà, je ne rêve plus que de m'enrouler dans une couverture avec mes livres et...

ENFIN, LE PREMIER ÉPISODE DE LA DEUXIÈME SAISON!!!!

Je suis même contente de ne pas avoir de téléphone pour pouvoir écouter sans interruption!

mardi 3 avril 2007

Le vrai sens de la Pâques

Bon,... juste comme je finissais de me dépomper de la St-Valentin, v'la t'y pas qu'il faut (pour tout les suiveux de calendrier) courir à la pharmescroc la plus près pour dépenser à tour de bras en cocos et ti-nanimaux cutes en chocolat cheap.
N'oublions surtout pas toutes ces décorations cu-cul aux tendres couleurs pastels qui à elles seules lèvent le coeur avant même d'avoir planté quelque plombage que ce soit dans un sus-mentionné chocolat.

Heureusement que la société nous dicte quoi faire. Que ferions-nous sinon?

Avec toutes ces simagrées on s'éloigne du sens réel de ces évènements que nous pensons fêter.

En cette semaine sainte, pour vous mettre dans l'ambiance de la Pâques, veuillez visionner ce (trop) court video...

lundi 2 avril 2007

Le télécino intérieur

Y'a rien de pire que l'angoisse. Le genre d'angoisse durant laquelle la machine à scénario projecte toutes sortes d'horreurs sur notre écran mental.

Il y a un peu plus d'un mois, après des semaines de toussage intensif et de crachage discret, je me suis décidée à aller consulter mon médecin.
- Bonjour doc, j'ai une sinusite.
(Oscultation, les oreilles, la pression et écoute de respiration)
- Vous avez une sinusite (la preuve que j'ai toujours raison). Ça peut partir comme c'est venu... mais c'est sur que si vous allez passer une ou deux semaines au Mexique, ça partirais.
- Écrivez-moi ça sur papier, et je vais montrer ça avec plaisir à mon employeur!
Et hop, il gribouille sur son pad à prescription.
- Je vous prescris un antibiotique et revenez me voir si ça persiste (Shit! Eh, qu'y é pas cool)

Trois semaines plus tard... (après le visionnement d'un petit reportage à Découverte)
- Bonjour doc, ma sinusite est partie mais je tousse toujours à fond la caisse (sans parler des sécrétions...)
(Oscultation, les oreilles, la pression et écoute de respiration)
- Il n'y a plus de sinusite (j'aurais peut-être dû étudier en médecine, finalement... ). Mais c'est une bronchite. Je veux que vous passiez des radiographies des poumons et des sinus.

Je me suis donc précipitée à la clinique de radiologie la plus près.

Cet après-midi... sur mon répondeur.
- Bonjour, ici la clinique machin. Suite à vos résultats de radiographies, docteur Bidule aimerait vous revoir. S.-v.-p. nous rappeler pour prendre rendez-vous le plus tôt possible.

Cinq minutes plus tard à la clinique.
- Comment ça, me revoir... radiographies... j'aime pas ça... pas patiente, moi...
- Je vous place un rendez-vous demain.

Et voilà, je souffre maintenant d'angoisse. Je viens de me retaper le docu de Découvertes. Non... ça peut pas être ça. À moins que ce ne soit... oh non, je n'ose nommer ce que je pense. Encore si jeune (tout est relatif)... Il y a encore plein de choses que j'aimerais faire dans la vie.

Si au moins j'avais pu mettre la main sur le premier épisode de la deuxième saison ; j'aurais eu de quoi m'occuper l'esprit jusqu'à demain!
Je vais m'ouvrir (non, non, pas les veines) une bouteille de vin pour accompagner l'angoisse et tenter d'anesthésier le cinéaste fou que j'ai dans la tête.

dimanche 1 avril 2007

Échappé belle

Hier, je faisais mon p'tit bon'homme de chemin sur une des ces routes pittoresques de ma belle région pour me rendre au travail, zigzagant entre les trous et crevasses l'oeil collé sur la chaussée, lorsque tout à coup, pendant une fraction de seconde d'inattention (peut-être fus-je estomaquée par la beauté du paysage en cette journée radieuse), bang, je me retrouvai dans l'obscurité du fond d'un nid de poule.
Oh non! Vite! je dois sortir d'ici au plus vite!
Les mains moites, le coeur battant, je zigonnai vaillamment pour m'extirper des profondeurs de ce cloaque douteux. À force de manoeuvres extravagantes, j'y arrivai.
Ouf! S'il avait fallu que la poule arrive sur ces entrefaites, je ne sais pas si j'aurais pu écrire ceci aujourd'hui...